« XO, Kitty » : embrasser le facteur de gêne de la manière la plus divertissante

« XO, Kitty » : embrasser le facteur de gêne de la manière la plus divertissante

Il y a un point à retenir indéniable de XO, Kitty : il offre une expérience divertissante.

Si vous êtes fan de comédies romantiques, vous connaissez probablement le film À tous les garçons que j’ai aimés. Ce film populaire ouvre la voie à sa série dérivée, XO, Kitty, avec le personnage de Kitty Song Covey, interprétée par Anna Cathcart, qui se trouve être la sœur cadette de Lara Jean. Dans la première saison, Kitty se lance dans un voyage en Corée du Sud, dans le but d’étudier à la Korean Independent School of Seoul (KISS), l’alma mater de sa défunte mère, tout en se rapprochant de son petit ami, qui y est également inscrit.

Avec la sortie de la deuxième saison, les téléspectateurs ont droit à encore plus de clichés romantiques et de moments comiques. Certains pourraient trouver cela gênant, car elle s’appuie largement sur des tropes bien connus enveloppés dans le charme de la vague Hallyu.

Étonnamment, j’ai apprécié chaque instant.

Le facteur de gêne dans « XO, Kitty »

Kitty Song Covey de la saison 2 de « XO, Kitty »
(Netflix)

Alerte Spoiler : Aperçu de la saison 2 sur XO, Kitty

Il est compréhensible que certains considèrent XO, Kitty comme quelque chose de embarrassant ; moi aussi, je sympathise avec ce point de vue. La série utilise abondamment des tropes familiers tels que les triangles amoureux, les identités cachées et un ensemble d’étudiants remarquablement attirants traversant les diverses aventures d’un pensionnat prestigieux. Lorsqu’elle est combinée avec le contexte énergique de la K-pop, elle peut ressembler à un pays de rêve conçu pour les vrais fans de K-drama.

Kitty, en tant que personnage, a également été critiquée pour ses qualités gênantes. Bien qu’elle soit censée dégager de l’originalité et du charme, elle apparaît souvent comme trop sûre d’elle et envahissante, ce qui entraîne plus de complications que de solutions. Ce comportement excessivement agressif peut éclipser ses traits les plus positifs, mettant à rude épreuve sa relation avec le public.

Les critiques ont également noté que la série présente une version irréaliste de la Corée du Sud, se limitant en grande partie aux limites de KISS, qui est présenté comme une institution internationale d’hébergement. L’utilisation fréquente de l’anglais par les personnages sud-coréens, même dans des contextes privés, trahit l’approche centrée sur l’anglais de la série, limitant une représentation culturelle authentique.

Il faut reconnaître que XO, Kitty aurait pu bénéficier d’épisodes supplémentaires pour approfondir l’exploration de ses racines coréennes alors qu’elle cherche l’histoire de sa famille, un scénario qui offre certains des moments les plus captivants de la série. Au lieu de cela, le récit est souvent détourné par ses relations amoureuses, impliquant principalement des personnages comme Yuri, Min Ho, Dae et Praveena.

L’attrait du grincement de dents

Kitty avec ses amis dans la saison 2 de « XO, Kitty »
(Netflix)

En règle générale, un tel sentiment de gêne pourrait faire fuir le public, mais je me suis retrouvée captivée par les deux saisons de XO, Kitty. La série évite habilement de se prendre trop au sérieux, embrassant pleinement ces clichés qui mélangent la narration occidentale avec l’attrait du K-drama. Cette fusion unique trouve un écho auprès des fans d’horizons divers.

Malgré ses intrigues parfois prévisibles, XO, Kitty est une délicieuse évasion dans le monde animé de KISS. Des scènes mémorables et sincères ponctuent les épisodes, comme le moment touchant où Kitty et Yuri découvrent une vieille cassette faite par la mère de Kitty, ou la scène poignante où Min Ho enveloppe Kitty dans une étreinte pendant un moment pluvieux de vulnérabilité alors qu’elle fait face à la déconnexion de sa famille. C’est une série remplie d’évasions romantiques et de dilemmes auxquels on peut s’identifier, ce qui rend difficile de choisir son camp dans les relations entre les personnages.

Bien que la nature assertive de Kitty puisse être rebutante, il est important de tenir compte de son point de vue. En tant qu’adolescente submergée par les complexités des études, des amitiés et des activités amoureuses, ainsi que par le fardeau de découvrir la vérité sur sa famille, ses réactions découlent d’une émotion sincère. En fin de compte, ses tentatives de réconciliation avec les désordres qu’elle crée, parfois avec succès, parfois sans succès, révèlent une vérité familière sur le fait de grandir. La série fait un travail louable en permettant à Kitty de reconnaître ses faux pas.

De plus, la diversité des personnages de XO, Kitty ne peut pas passer inaperçue. La série met en scène des individus d’horizons divers, ainsi qu’une représentation notable de la communauté LGBTQ+ : Kitty s’identifie comme bisexuelle, tandis que Yuri et Julianna incarnent des relations lesbiennes. De plus, une charmante intrigue secondaire d’ennemis à amants se déroule entre les personnages Q et Jin, ajoutant des couches au récit.

Jin et Q de la saison 2 de « XO, Kitty »
(Netflix)

Au-delà de son côté fantaisiste, XO, Kitty rend hommage aux traditions coréennes. Par exemple, dans la première saison, les téléspectateurs ont droit à une danse traditionnelle avec éventail, tandis que la deuxième saison présente la famille de Kitty comme marieuse traditionnelle, renforçant ainsi le talent reconnu de Kitty pour la marierie.

XO, Kitty est-elle embarrassante ? Certainement. Mais elle tisse également un récit touchant d’amour et de découverte de soi, offrant une évasion sans faille aux spectateurs qui cherchent à sortir de leur vie quotidienne. Alors pourquoi ne pas ajouter XO, Kitty à votre prochaine session Netflix ?

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