Quelle est la cause du décès de James Baldwin ? Google Doodle célèbre le militant des droits civiques et écrivain pendant le Mois de l’histoire des Noirs 

Quelle est la cause du décès de James Baldwin ? Google Doodle célèbre le militant des droits civiques et écrivain pendant le Mois de l’histoire des Noirs 

En l’honneur du Mois de l’histoire des Noirs, Google rend hommage à un écrivain américain, James Baldwin, avec un Google Doodle captivant.

Google Doodle est une modification temporaire du logo de Google visant à contribuer aux personnes, aux vacances, aux événements, aux réalisations et aux personnages historiques. Le 1er février 2024, l’artiste derrière le Google Doodle est James Baldwin, écrivain américain et militant des droits civiques.

Le doodle représente l’impact profond de Baldwin sur la littérature, les droits civiques et la justice sociale, commémorant ses contributions au cours d’une période charnière de l’histoire américaine.

Le 18 mai 1953, il publie son premier roman, Go Tell It on the Mountain, faisant de lui un éminent écrivain américain. Cela a contribué à faire comprendre aux Américains blancs les difficultés et les injustices auxquelles sont confrontés les Noirs.

M. Baldwin est décédé du jour au lendemain alors qu’il luttait contre un cancer de l’estomac, le 1er décembre 1987, selon le Los Angeles Times.

James Baldwin est décédé en 1987 à l’âge de 63 ans

M. Baldwin, un écrivain américain qui a été acclamé pour son travail sous plusieurs formes, notamment des poèmes, des pièces de théâtre, des romans et des essais, a reçu un diagnostic de cancer.

Au début de 1986, M. Baldwin a commencé à ressentir les symptômes du cancer de l’œsophage, une maladie dans laquelle des cellules malignes (cancer) se forment dans les tissus de l’œsophage. En termes plus simples, il souffrait d’un cancer de l’estomac.

En 1987, le cancer s’est propagé de manière drastique au foie, entraînant l’ablation de la moitié de son estomac pour éviter qu’il ne se propage davantage. Selon sa famille et ses amis, rapportés par le Los Angeles Times, James Baldwin est décédé dans la nuit à son domicile, dans le sud de la France.

Son décès malheureux a eu lieu le 1er décembre 1987, à l’âge de 63 ans. Son lieu de repos se trouve au cimetière Ferncliff, dans le comté de Westchester, à New York.

Cependant, il y a à peine un mois, il a fait sa dernière apparition publique en novembre 1987, lors du lancement de l’édition française de son roman « Juste au-dessus de ma tête ». L’édition française a été intitulée « Indispensable ».

Un bref aperçu de la vie personnelle de James Baldwin

James Baldwin est né le 2 août 1924 à Harlem, New York. Il a été élevé par sa mère et son beau-père, David Baldwin. Il a fréquenté le Frederick Douglass Junior High School, où il s’est fait connaître en tant que poète de la Renaissance de Harlem.

En 1948, il s’installe en France pour explorer les chefs-d’œuvre de la littérature américaine. En 1953, il écrit son premier roman, Go Tell It on the Mountain, qui sera ensuite inclus par le Times Magazine dans la liste des 100 meilleurs romans de langue anglaise publiés de 1923 à 2005.

Il a publié son premier recueil d’essais, Notes of a Native Son, en 1955. Ses œuvres louables incluent The Fire Next Tim, No Name in the Street, Nobody Knows My Name, Tell Me How Long the Train’s Been Gone, Little Man, Blues for Monsieur Charlie, et plus encore.

S’adressant au Life Magazine en 1963, il a cité :

« Vous pensez que votre douleur et votre chagrin sont sans précédent dans l’histoire du monde, mais ensuite vous lisez. »

Durant ses derniers jours, James Baldwin envisageait de terminer son livre Martin Luther King Jr. Sa carrière d’écrivain et d’activiste a eu un tel impact que Google Doodle a été dédié à M. Baldwin à l’occasion du Mois de l’histoire des Noirs (du 1er février au 1er mars).

Le doodle est un rappel visuel de l’influence durable de Baldwin sur la lutte contre le racisme et la discrimination. Il met en lumière les moments de sa vie, capturant l’essence de son engagement en faveur de la justice et de l’égalité.

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