L’attente monte pour le prochain film Street Fighter dont la sortie est prévue en 2026. Après l’adaptation de 1994, universellement critiquée, les attentes sont grandes pour une nouvelle version qui capture l’essence du jeu vidéo bien-aimé. Le film original, écrit et réalisé par Steven E. de Souza, un cinéaste d’action influent des années 80 et 90 connu pour des succès comme Die Hard et The Running Man , mettait en vedette l’icône des arts martiaux Jean-Claude Van Damme dans le rôle du colonel Guile. Il mettait en valeur ses efforts, aux côtés d’un casting de combattants emblématiques, pour contrecarrer l’infâme général M. Bison.
Le film avait pour objectif de reproduire de nombreux personnages populaires du jeu vidéo de Capcom, tels que Chun-Li (joué par Ming-Na Wen), Ryu (Byron Mann) et Zangief (Andrew Bryniarski), et les a plongés dans des combats acharnés entre deux factions distinctes. Malgré l’attrait inhérent de son concept, les adaptations de jeux vidéo ont connu un parcours semé d’embûches au box-office et auprès des critiques, Street Fighter étant souvent cité comme un échec notoire. Pourtant, malgré ses défauts, la nouvelle adaptation peut apporter de précieuses informations, en particulier le ton kitsch qui caractérisait l’original.
Adopter le côté kitsch de Street Fighter
L’original a fièrement adopté ses racines de jeu vidéo
Malgré ses nombreux défauts, le Street Fighter original a su capturer l’essence même du kitsch typique des adaptations de jeux vidéo . Le film a adopté la nature vibrante et extravagante de ses personnages, garantissant un ton léger et divertissant. L’engagement envers des costumes fidèles, bien qu’exagérés, a contribué à maintenir cette philosophie, même lorsqu’elle s’opposait au ton d’un film d’action grand public.
L’interprétation de M. Bison par Raul Julia est particulièrement poignante, car elle marque son dernier rôle au cinéma avant son décès. Sa performance lui a valu une nomination posthume pour le prix du meilleur second rôle aux Saturn Awards, soulignant l’impact significatif de son rôle.
Les dialogues, remplis de répliques ringardes et de pitreries scénarisées, s’accordaient parfaitement avec le ton général du film. Les personnages n’étaient peut-être pas très profonds, mais c’était acceptable étant donné leurs origines en tant qu’avatars de jeux vidéo plutôt que de personnages complexes. L’acceptation générale du camp dans les films de jeux vidéo a établi un ton qui convenait à Street Fighter , et il est essentiel que le remake de 2026 suive le même chemin plutôt que de tenter un récit plus sombre ou plus « réaliste ».
Critiques de l’ adaptation de Street Fighter de 1994
Du kitsch au bon marché : qu’est-ce qui a mal tourné ?
Cependant, si l’intention du film d’adopter un style kitsch était louable, elle a finalement échoué dans l’exécution. Le film est passé d’un style kitsch charmant à un look simplement bon marché ; un budget de 35 millions de dollars aurait dû donner des résultats plus soignés. Les costumes, bien que destinés à refléter les tenues emblématiques des jeux vidéo, semblaient avoir été achetés à la hâte dans un magasin de fournitures de fête plutôt que soigneusement confectionnés par des designers professionnels. Les niveaux de performance parmi les acteurs ont également varié considérablement, certains frisant l’inregardable.
Détails clés sur Street Fighter |
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Directeur | Date de sortie | Budget | Recettes brutes au box-office | Score du RT Tomatometer | Score du Popcornmeter RT |
Steven E. De Souza | 23 décembre 1994 | 35 millions de dollars | 99,4 millions de dollars | 11% | 20% |
L’interprétation mémorable de M. Bison par Raul Julia s’est démarquée, faisant écho à l’engagement du film envers le ton malavisé, même s’il se situait à la limite du surjeu. En dehors de la performance de Julia, de nombreux personnages semblaient unidimensionnels et obsolètes par rapport à leurs homologues dynamiques de jeux vidéo, ce qui rendait difficile pour le public de rester captivé par le spectacle et les séquences d’action du film. Il est essentiel que le remake à venir de 2026 capture le côté kitsch et délicieux de la franchise, sans essayer d’imiter les autres défauts de l’original.
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