
Watson a réimaginé le personnage emblématique de Moriarty d’une manière intrigante, se démarquant des adaptations traditionnelles de Sherlock Holmes. Il convient de noter que Sherlock Holmes lui-même ne joue pas un rôle central dans ce récit ; l’histoire se déroule plutôt après sa mort. L’accent est mis sur le Dr Watson, interprété par Morris Chestnut, qui doit jongler entre ses obligations professionnelles en tant que directeur d’un centre de recherche médicale et les défis personnels posés par un traumatisme crânien. Tout au long de la série, il se retrouve pris au piège dans un réseau de manipulations orchestré par Moriarty, un personnage incarné par Randall Park, qui est déterminé à perturber la vie de Watson.
Dans une récente interview avec ScreenRant lors des Critics’ Choice Awards, Park a développé son interprétation de Moriarty, soulignant ce qui distingue cette représentation de celles vues dans les itérations précédentes. Park décrit son personnage comme plus subtil et complexe, offrant à la fois des surprises et une nature sans prétention. Il a également fait allusion à sa présence récurrente dans la série, particulièrement forte dans la seconde moitié de la saison. Sa déclaration complète donne un aperçu de ce Moriarty complexe :
Oh oui. Je fais des apparitions intermittentes dans la saison. Je reviens régulièrement dans la série, plus dans la seconde moitié de la saison. Je pense que cette version de Moriarty est, par conception, un peu plus surprenante et sans prétention, et quelqu’un qui s’intègre vraiment bien dans son environnement. Je pense que c’est en quelque sorte son but, et cela le rend un peu plus dangereux de cette façon.
Les implications de l’évolution de Moriarty pour Watson
Un nouveau rôle pour Watson





Dans cette version, Watson est positionné comme un protagoniste résolument différent. En tant que personnage principal, il endosse le rôle du Grand Détective, servant non seulement d’enquêteur médical en chef, mais aussi d’obstacle principal aux plans de Moriarty. Cela est rendu plus difficile par l’infiltration insidieuse de Moriarty dans l’équipe de Watson par l’intermédiaire d’un agent secret, qui collecte du matériel génétique rare à des fins néfastes, ciblant les efforts humanitaires de Watson.
Alors que de nombreuses séries médicales ont pour adversaire des administrateurs incompétents, Watson s’écarte de ce modèle. Initialement perçue comme une tentative d’imiter le succès de séries établies comme House ou Sherlock de Benedict Cumberbatch, elle présente en réalité un antagoniste clair et redoutable qui sape les aspirations altruistes de Watson. En mettant en scène un Moriarty à la fois subtil et machiavélique, la série prend l’avantage sur les autres séries médicales et adaptations des romans policiers bien-aimés.
Analyse du changement dans la caractérisation de Moriarty
Une nouvelle approche des traditions établies

Traditionnellement, Moriarty est considéré comme un personnage caractérisé par sa subtilité. Cependant, la représentation inhabituelle d’un méchant « sans prétention » ajoute une nouvelle dynamique à son rôle. Le personnage, tel que décrit dans les originaux d’Arthur Conan Doyle, est souvent arrogant et menaçant. En revanche, Moriarty à la télévision est représenté avec un comportement amical, marqué par des sourires fréquents, ce qui fait de lui un antagoniste imprévisible et complexe pour Watson. Une telle transformation met en valeur l’intelligence de Moriarty mais le redéfinit comme un méchant non traditionnel, parfaitement adapté à l’accent mis par la série sur les dilemmes médicaux entremêlés au travail de détective. Au fur et à mesure que la série progresse, il sera intéressant de voir à quel point les nuances sombres de Moriarty deviendront profondes.
De nouveaux épisodes de Watson seront diffusés le dimanche 16 février à 21 heures HNE sur CBS.
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