Une enquête mondiale révèle que Facebook est la plateforme la plus toxique pour les militants. 62 % d’entre eux sont victimes de harcèlement en raison d’une modération faible et de préoccupations liées aux abus algorithmiques.

Une enquête mondiale révèle que Facebook est la plateforme la plus toxique pour les militants. 62 % d’entre eux sont victimes de harcèlement en raison d’une modération faible et de préoccupations liées aux abus algorithmiques.

Alors que la société s’appuie de plus en plus sur les plateformes numériques pour communiquer et se divertir, plusieurs problèmes préoccupants apparaissent. Parmi ceux-ci figurent notamment l’addiction numérique, notamment chez les jeunes, et la prévalence alarmante du harcèlement en ligne. Une récente enquête mondiale menée auprès des militants indique que Facebook est la plateforme la plus problématique en matière d’abus en ligne.

Meta Faces Scrutiny : 90 % des défenseurs de l’environnement sont victimes de harcèlement en ligne

Face à ces défis, les organismes de réglementation et les groupes de défense du monde entier intensifient leurs efforts pour remédier aux aspects préoccupants des réseaux sociaux. Meta a fait l’objet de critiques particulièrement virulentes en raison des inquiétudes croissantes concernant le harcèlement en ligne, notamment envers les militants. Une enquête menée par Global Witness, une organisation à but non lucratif qui surveille les violences contre les défenseurs de l’environnement, a révélé qu’environ 90 % des personnes interrogées ont déclaré avoir subi du harcèlement lié à leur militantisme sur les plateformes de Meta.

Parmi les différents réseaux sociaux, Facebook est régulièrement classé en tête en termes d’abus en ligne, suivi de près par X, WhatsApp et Instagram. Les militants reçoivent souvent des messages alarmants, notamment des menaces de violence physique. Ces communications emploient fréquemment un langage désobligeant visant à museler la dissidence et à saper la crédibilité des militants par la désinformation. En réponse, Global Witness s’est associé à plusieurs groupes de défense pour demander à Meta et à des entreprises similaires de prendre des mesures strictes afin d’atténuer ces problèmes.

La gravité de la situation est soulignée par le chevauchement des menaces en ligne et hors ligne. L’enquête de Global Witness a révélé que plus de 70 % des participants estimaient que leur harcèlement en ligne se traduisait par des menaces concrètes. Menée de novembre 2024 à mars 2025 auprès d’environ 200 défenseurs de l’environnement, l’enquête a donné des résultats inquiétants. Les résultats ont montré que plus de la moitié des répondants ont été victimes de harcèlement sur Facebook, environ 36 % sur WhatsApp et environ 20 % sur Instagram. Ces plateformes, initialement conçues pour la communication, sont exploitées pour intimider les individus et réprimer la dissidence.

En plaidant pour le changement, Global Witness exhorte les réseaux sociaux à mettre en œuvre des mesures plus rigoureuses, notamment des stratégies renforcées de modération des contenus et des évaluations régulières de leur efficacité. Les militants ont attiré l’attention sur le rôle néfaste des algorithmes dans l’aggravation de ces problèmes, soulignant l’urgence de réformes visant à enrayer les abus systémiques.

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