
Comparaison des fins de mangas et des bandes dessinées occidentales
- Les mangas se terminent généralement de manière définitive, tandis que les héros de bandes dessinées occidentales subissent souvent un cycle continu de redémarrages et de transformations.
- Les derniers chapitres d’un manga peuvent susciter des réactions mitigées, certaines fins paraissant abruptes ou prolongées, bien que plusieurs se terminent sur une note réconfortante.
Contrairement aux personnages de bandes dessinées occidentales, dont l’histoire est souvent remaniée ou transformée en fonction des directives de la maison d’édition, les séries de mangas ont tendance à avoir des conclusions claires et définitives. Par exemple, Superman a considérablement évolué depuis son introduction en 1938, présentant un personnage très différent en 2025. En revanche, une fois qu’une série de mangas se termine, son histoire est généralement considérée comme définitive. Bien que des titres comme Kinnikuman puissent connaître des résurgences ou des spin-offs, le récit original reste en grande partie intact.
Cependant, créer une fin satisfaisante peut être un défi pour les auteurs de mangas. De nombreuses fins sont perçues comme précipitées et laissent de nombreux fils conducteurs de l’intrigue en suspens. Par ailleurs, certaines séries peuvent sembler inutilement longues car les éditeurs sont réticents à laisser leurs séries rentables se terminer trop tôt.
Attention : spoilers à venir !
8. Danse du Sket
Le membre muet de l’équipe retrouve sa voix

- Créateur : Kenta Shinohara
- 32 volumes, 288 chapitres
- Traductions des fans uniquement
Sket Dance met en scène un trio du club Sket-dan qui se consacre à aider ses camarades étudiants et professeurs à surmonter leurs difficultés, quelle que soit leur ampleur. Pourtant, ils sont confrontés à des obstacles personnels qui nécessitent souvent plus que de simples encouragements pour être résolus. Bien que la série soit appréciée, les lecteurs sont restés sur leur faim après sa conclusion, en particulier en ce qui concerne la tension romantique floue entre les personnages principaux Bossun et Himeko.
Un moment marquant se produit lorsque Switch, resté muet de manière sélective depuis la mort tragique de son frère, affronte son traumatisme passé. Son parcours le conduit enfin à s’exprimer lors d’un discours de fin d’études, symbolisant sa croissance personnelle et sa nouvelle confiance en soi.
7. Yu-Gi-Oh!
Yugi peut enfin se battre en duel contre son alter ego

- Créateur : Kazuki Takahashi
- 38 volumes, 343 chapitres
- Disponible en anglais via le label Shōnen Jump de Viz Media
Au départ plus sombre que ses adaptations animées, Yu-Gi-Oh! met en scène Yugi et ses amis alors qu’ils naviguent dans les mystères du Puzzle du Millénaire tout en affrontant divers défis de duel. Fréquemment, les enjeux de leurs jeux dépassent ceux des compétitions classiques. L’arc culminant de la « Bataille cérémonielle » met en scène Yugi affrontant Yami Yugi, la manifestation de l’esprit du pharaon Atem, pour déterminer leur chemin mutuel. Ce duel intense signifie que Yugi est prêt à continuer de manière indépendante, offrant une conclusion profonde et appropriée à leurs destins entrelacés.
6. La salle de classe de l’assassinat
Les élèves de la classe obtiennent leur diplôme et doivent accomplir leur devoir

- Créateur : Yusei Matsui
- 21 volumes, 187 chapitres
- Disponible en anglais via le label Shōnen Jump de Viz Media
Dans Assassination Classroom, le scénario met en place un conflit intriguant : une pieuvre surpuissante nommée Koro-sensei enseigne à ses élèves des techniques d’assassinat dans le but d’empêcher sa possible destruction de la planète. Le final est intrinsèquement doux-amer, car les élèves doivent confronter leur affection croissante pour Koro-sensei à leur devoir de l’éliminer. Le poids émotionnel s’intensifie lorsque Koro-sensei procède à un dernier appel, aboutissant à une résolution touchante mais déchirante.
5. Bakouman
Le duo de créateurs de mangas réalise enfin son rêve

- Créateurs : Tsugumi Ohba (histoire), Takeshi Obata (dessin)
- 20 volumes, 176 chapitres
- Disponible en anglais via le label Shōnen Jump de Viz Media
Bakuman raconte le parcours des aspirants créateurs de manga Akagi et Mashiro. Après avoir surmonté des hésitations initiales liées à une tragédie personnelle, leur ambition commune les conduit à s’associer pour créer une série de manga. La conclusion présente leurs succès éventuels après diverses épreuves, montrant une réalisation triomphale de leurs rêves tout en renforçant l’importance de la persévérance et du travail d’équipe pour atteindre ses objectifs.
4. Slam Dunk
Le jeu final offre plus en jeu que de l’or

- Créateur : Takehiko Inoue
- 31 volumes, 276 chapitres
- Disponible en anglais via le label Shōnen Jump de Viz Media
Dans Slam Dunk, le trope de l’outsider est magnifiquement subverti, menant à un point culminant chargé d’émotion. La confrontation tant attendue entre le lycée Shohoku et le lycée Sannoh met en évidence la croissance du protagoniste Sakuragi. Il met l’accent sur le travail d’équipe, le sacrifice et le potentiel de développement personnel au-delà de la simple victoire. Le match acharné met en valeur la détermination des personnages, aboutissant à un puissant témoignage de leur croissance et de leur résilience.
3. Ashita no Joe
Un boxeur donne tout pour faire ses preuves

- Créateurs : Ikki Fujiwara (histoire), Tetsuya Chiba (dessin)
- 20 volumes, 171 chapitres
- Disponible en anglais via le label Vertical Comics de Kodansha USA
Ashita no Joe est une légende du genre sportif, notamment pour sa représentation captivante de la boxe. Le récit culmine avec le combat acharné de Joe Yabuki contre votre prétendant au titre de champion du monde, qui symbolise non seulement les enjeux personnels du match, mais aussi le commentaire sociétal plus large sur l’exploitation. La détermination de Joe face à la défaite imminente illustre une détermination qui transcende la simple compétition, faisant de lui un véritable champion.
2. Jojo’s Bizarre Adventure Partie 4 : Le diamant est incassable
Un tueur en série reçoit ce qu’il mérite dans la vie et la mort

- Créateur : Hirohiko Araki
- 18 volumes, 174 chapitres
- Disponible en anglais via Viz Media
L’arc final de Jojo’s Bizarre Adventure Part 4: Diamond Is Unbreakable lie magistralement les différents fils de l’intrigue tout en offrant une conclusion satisfaisante. Le rusé Yoshikage Kira fait face aux répercussions de ses actes odieux, symbolisant la justice à travers sa chute. La résolution souligne les complexités de la moralité et l’impact des actions de chacun, offrant à la fois une conclusion et un commentaire poignant sur la vengeance et la justice.
1. Fullmetal Alchemist
Le sacrifice ultime voit tout le monde gagner

- Créateur : Hiromu Arakawa
- 27 volumes, 116 chapitres
- Disponible en anglais via Viz Media
Aucune discussion sur les fins de manga percutantes ne serait complète sans Fullmetal Alchemist. Son arc Promised Day définit comment conclure efficacement un récit, alors que les personnages sont aux prises avec d’immenses sacrifices pour restaurer les vies qu’ils ont impactées. L’aboutissement de leur lutte résout non seulement les arcs individuels, mais renforce également les thèmes de la famille, de l’espoir et de l’expiation, consolidant son héritage comme l’une des plus grandes fins de l’histoire du manga.
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