
Lorsqu’il s’agit d’adversaires redoutables, des noms comme Malenia, l’Empereur Radahn et le Chevalier Esclave Gael dominent souvent les conversations dans le genre Soulslike. Bien que ce style de jeu ait récemment gagné en popularité, le concept de boss redoutables trouve ses racines dans l’histoire du jeu vidéo, remontant à l’ère 8 bits.
La Nintendo Entertainment System (NES) et la Sega Master System étaient connues pour leurs jeux d’une difficulté extrême. Les joueurs étaient confrontés à des défis impitoyables dans des titres comme la version japonaise de Super Mario Bros.2, la difficulté impitoyable de Contra sans le célèbre code Konami, et les réapparitions punitives de classiques comme Ghosts ‘n Goblins et Black Belt.
Les morts fréquentes étaient un élément essentiel de l’expérience de jeu, aggravées par des continuations limitées, obligeant les joueurs à lutter contre les niveaux et les boss pendant des heures. Les affrontements contre les boss n’étaient pas de simples épreuves d’adresse : c’étaient des exploits d’endurance, avec des schémas d’attaques imprévisibles, des attaques dévastatrices pouvant vider la moitié de la barre de vie d’un seul coup, et des tentatives incessantes dès le début en cas d’échec. Pourtant, vaincre ces boss procurait souvent une satisfaction inégalée, rendant les victoires d’autant plus gratifiantes.
Rejoignez-nous alors que nous revisitons ce paysage de jeu rétro pour découvrir les douze boss les plus redoutables de l’ère 8 bits.
12 Le Joker (Batman : Le jeu vidéo)
La seule fois où Batman a tué

Le combat contre le Joker dans Batman : Le Jeu Vidéo est un affrontement emblématique, relatant la rivalité légendaire entre Batman et son ennemi juré. Les joueurs affrontent le Joker interprété par Jack Nicholson dans un jeu développé par SunSoft, créateur de titres cultes comme Journey to Silius et Fester’s Quest.
Avant d’affronter le Joker au niveau 5-3, les joueurs doivent affronter son garde du corps, Firebug. Bien que les mécanismes de Firebug offrent la possibilité d’adopter des stratégies astucieuses, les joueurs se retrouvent souvent à court de munitions lorsque le Joker entre en lice. Armé uniquement de ses compétences à mains nues, Batman affronte un adversaire particulièrement perfide.
Le Joker possède une attaque capable d’infliger une part importante de la santé de Batman en un seul coup et des pouvoirs foudroyants qui ajoutent une touche de complexité. Heureusement, maîtriser le timing des sauts peut rendre ce combat plus facile avec de la pratique.
11 Char blindé (Jackal)
Cela ne tombera pas facilement

Dans Jackal, les joueurs contrôlent une unité militaire d’élite sillonnant un territoire hostile pour secourir des prisonniers de guerre.À bord d’une jeep équipée de mitrailleuses et de grenades, vous affrontez des vagues incessantes de soldats ennemis, de chars et bien plus encore.
Le combat contre le boss final, le char blindé, est un véritable test d’adresse. Les joueurs doivent démanteler les tourelles avec stratégie tout en esquivant les tirs d’artillerie. Le défi s’intensifie avec l’apparition du char principal, équipé d’un canon massif déclenchant des flammes et d’une tourelle secondaire tirant des projectiles incessants.
Maintenir une vitesse de déplacement élevée tout en évitant les dégâts est essentiel pour survivre ; si les joueurs sont touchés, les améliorations de leur jeep peuvent être anéanties. Des couleurs changeantes signalent l’affaiblissement du char, permettant aux joueurs de suivre leur progression dans ce combat palpitant.
10 Cyborg serpentin (Combattant Burai)
Ailes de poulet en orbite du destin

Burai Fighter est l’un des jeux les plus indulgents présentés ici, mais le boss final, un cyborg serpentin, conserve une aura de difficulté. Cet ennemi génère des rochers tournoyants tout en naviguant de manière imprévisible, ce qui complexifie le défi.
Le véritable obstacle réside dans l’unique hitbox du boss, située dans sa bouche. Les joueurs doivent tirer habilement en diagonale pour atteindre cette cible, exigeant une précision remarquable. Un tir raté risque d’être endommagé par ses projectiles ardents.
Bien que maintenir la pression puisse simplifier la rencontre, les joueurs doivent être vigilants, car le Serpentine possède une santé substantielle sans barre de vie visible, ce qui conduit à une confrontation passionnante mais éprouvante pour les nerfs.
9 Oni (Ceinture Noire)
Il est temps d’échanger des coups

Si les titres NES dominent cette liste, la Sega Master System a également proposé des défis redoutables, comme Black Belt. Dès le départ, ce titre confronte les joueurs à des combats de boss acharnés, et perdre toutes leurs vies les ramène directement à la case départ.
L’ennemi le plus redoutable de Black Belt est sans conteste Oni, un adversaire impitoyable qui contre presque tous vos mouvements. Coups de poing ou de pied, il a des répercussions douloureuses, car il s’adapte sans effort à vos attaques.
La stratégie repose sur un timing précis. Les joueurs peuvent absorber les dégâts pour riposter efficacement contre Oni, ce qui exige une grande patience et une grande habileté pour maîtriser ses schémas d’attaque complexes.
8 Princesse Noiram (Double Dragon III : Les Pierres Sacrées)
Combattons-nous DIO ?

Dans cette suite de la saga, Billy et Jimmy affrontent de nouveaux ennemis après avoir sauvé Marion des griffes des guerriers de l’ombre.Double Dragon III est un jeu de combat simpliste ; cependant, l’affrontement final avec la princesse Noiram met à l’épreuve les joueurs aux schémas d’attaque complexes.
Dans une section de plateformes étrange, les joueurs doivent d’abord éliminer trois momies avant d’affronter la princesse Noiram en personne. Ses capacités télékinétiques s’avèrent particulièrement problématiques, freinant les joueurs à des moments cruciaux.
Avec un éventail de projectiles et de transformations (se transformer en serpent et disparaître sous terre), cette rencontre nécessite un engagement stratégique et peut être une véritable guerre d’usure, préparant les joueurs à de nombreuses tentatives de succès potentielles.
7 Technodrome (Les Tortues Ninja)
Pas de Donatello, pas de victoire

La franchise des Tortues Ninja n’a peut-être plus le même attrait aujourd’hui, mais son jeu NES a laissé un héritage durable grâce à sa difficulté exceptionnelle. Même l’utilisation du code Konami ne permet d’obtenir que quelques continuations supplémentaires.
Le Technodrome est le boss central de la conclusion de la Zone 5, exigeant réflexes rapides et jeu décisif.À son arrivée, les décharges électriques représentent une menace immédiate, nécessitant un positionnement prudent.
Le défi s’intensifie lorsque les joueurs doivent détruire des tourelles pour exposer le cœur du boss : l’œil colossal. Sans l’aide de Donatello, cette mission devient quasiment impossible, car son bâton est idéal pour cet affrontement, au milieu des assauts incessants des sbires qui apparaissent.
6 Diable Jaune (Mega Man)
Test majeur de patience

Peu de boss sont aussi célèbres que le Diable Jaune, un personnage incontournable de la série Mega Man qui a évolué au fil des versions. Le premier affrontement de Mega Man est particulièrement célèbre, avec ses défis semés d’obstacles qui mettent les joueurs à rude épreuve.
L’utilisation du Rayon Magnétique pour atteindre le Diable Jaune est particulièrement frustrante, obligeant les joueurs à revenir sur leurs pas s’ils ratent le bonus. Pendant le combat, le boss se désintègre en blocs, créant un environnement chaotique où les joueurs doivent évoluer tout en essayant d’atteindre son œil vulnérable.
L’absence de mécanismes avancés, comme la glissade, présents dans les titres ultérieurs, accroît la difficulté, obligeant les joueurs à se concentrer sur leurs déplacements et leur positionnement. Cependant, les joueurs peuvent exploiter la faiblesse du Diable Jaune face au Rayon de Tonnerre, offrant ainsi des opportunités stratégiques pour la victoire.
5. Mandara (Shinobi)
N’apportez pas de statues à un combat de Shuriken

Le ninjutsu exige souvent un entraînement intense, et peu de jeux l’illustrent mieux que Shinobi. Mandara, le boss final, est complété par un défi appelé le Mur des Bodhisattvas, composé de 16 statues qui représentent une tâche d’une difficulté diabolique.
Les joueurs doivent frapper chaque statue tout en évitant leurs contre-attaques et un mur mortel instantané. Chaque statue nécessite quatre coups pour être détruite, et le défi est d’autant plus complexe que l’animation rotative exige des frappes précises.
Ajoutant une difficulté considérable, les joueurs pourraient trouver du réconfort dans la deuxième phase du combat contre le Maître Mandara, où la tension chaotique s’apaise. Les boules de feu de cette seconde forme offrent une voie d’attaque beaucoup plus facile à gérer.
4 Dark Link (Zelda II : L’Aventure de Link)
Parfois, notre véritable ennemi, c’est nous-mêmes

Dark Link est un antagoniste emblématique de la franchise Zelda, connu pour ses capacités miroitantes qui reflètent celles de Link. Dans Zelda II: The Adventure of Link, il met les joueurs à rude épreuve grâce à un niveau de difficulté accru, ses attaques étant similaires à celles de votre personnage.
Les stratégies de combat sont très variées : une technique de coin offre une chance de victoire fiable, tandis que l’utilisation des manettes turbo peut donner l’avantage. Cependant, les joueurs peuvent également opter pour une approche conventionnelle du timing des attaques, faisant du combat un véritable test d’adresse.
Cette rencontre fait suite à la défaite de Thunderbird, amplifiant la pression car beaucoup préféreraient s’appuyer sur le corner trick pour éviter la frustration découlant des coups manqués.
3 Dracula (Castlevania)
Il est temps de sortir l’eau bénite

Si beaucoup pensent que la Mort est le boss le plus difficile du Castlevania original, d’autres soutiennent que Dracula lui-même mérite ce titre. La simple difficulté de manœuvrer les faux lancées par la Mort est bien peu de chose en comparaison des subtilités tactiques requises pour vaincre Dracula.
Les joueurs peuvent infliger des dégâts à Dracula en ciblant sa tête, tout en esquivant ses boules de feu, dont les trajectoires sont imprévisibles selon votre positionnement. Avec Dracula et les joueurs à santé égale, chaque combat devient une bataille d’usure, où les joueurs doivent minimiser les dégâts subis.
De plus, sa deuxième phase donne accès à de l’eau bénite, simplifiant ainsi le blocage des mouvements et offrant une plus grande liberté d’attaque. La difficulté contrastée entre les phases offre une expérience particulièrement gratifiante, récompensant les joueurs patients pour leurs efforts.
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