Informations essentielles
- Ranma 1/2 reflète le parcours du coming out, soulignant l’importance du consentement dans le partage des identités personnelles. (117 caractères)
- Soun Tendo apprend à accepter la fluidité de genre de Ranma, signifiant un changement vers l’acceptation et la compréhension. (102 caractères)
- Ranma fait preuve de solidarité en respectant la vie privée de Ryoga concernant sa malédiction, même au milieu de leur rivalité compétitive. (117 caractères)
ATTENTION : cet article contient des spoilers de Ranma 1/2 (2024).
Ranma 1/2 raconte l’histoire de Ranma Saotome, un artiste martial masculin maudit et capable de se transformer en femme lorsqu’il est aspergé d’eau froide. Cet aspect essentiel de son identité n’est partagé qu’avec son père et la famille Tendo, qui respectent la demande de confidentialité de Ranma concernant sa malédiction. Ce récit s’inscrit dans les expériences plus larges des individus homosexuels qui naviguent dans les complexités de l’identité de genre et du coming out.
Bien que l’identité de Ranma puisse paraître complexe, ce qui compte vraiment, c’est la manière dont il choisit de gérer la visibilité et les implications de sa malédiction. Il exerce son droit de déterminer qui informer de sa situation, reflétant ainsi le respect mutuel de l’autonomie des autres, comme Ryoga.
Ranma apparaît dans le premier épisode de l’anime Netflix
Les Tendos acceptent progressivement la véritable identité de Ranma
Dans l’épisode d’ouverture, intitulé « Voici Ranma », Soun Tendo est d’abord submergé par l’émotion alors qu’il anticipe l’arrivée de Ranma au dojo. Sa joie souligne les fortes attentes envers un gendre conventionnel. Cependant, lorsque la vérité sur la malédiction de Ranma est révélée, la vision de Soun de la conventionnalité est rapidement remise en question.
Étonnamment, Soun s’adapte assez rapidement à l’identité de Ranma. Il apprend le mécanisme de transformation impliquant l’eau chaude et commence à reconceptualiser ses espoirs d’alliances familiales impliquant Ranma. Plutôt que d’entraver les relations potentielles, il ouvre son esprit aux possibilités, bien qu’avec quelques nuances puisque ni Ranma ni Akane ne sont désireux de se marier à ce stade.
La réaction de chaque personnage face à l’identité non binaire de Ranma est variée. Akane, qui perçoit à tort Ranma comme une femme cisgenre, réagit d’abord de manière défensive, tandis que Genma exprime sa confusion même s’il reconnaît Ranma comme son enfant, déclarant : « C’est mon fils, mais peu importe combien de fois je le regarde, c’est une énigme bizarre. »
La Human Rights Campaign souligne que si certaines familles apportent immédiatement leur soutien, d’autres peuvent être désorientées mais finissent par comprendre que l’amour et le respect sont essentiels, quelle que soit l’identité de chacun. Cela crée un arc narratif dans lequel les personnages qui entourent Ranma apprennent finalement à accepter son identité malgré leurs incertitudes initiales.
Ranma protège le secret P-Chan de Ryoga
Ranma respecte le parcours de Ryoga malgré leur rivalité
Les complexités de Ranma se reflètent dans les expériences de Ryoga Hibiki, son rival, qui souffre également d’une malédiction Jusenkyo. L’agacement initial de Ryoga envers Ranma provient d’une rivalité triviale, mais la situation s’aggrave lorsqu’il tombe par inadvertance dans une source maudite, le transformant en un petit cochon noir lorsqu’il est éclaboussé d’eau froide.
Ranma découvre le secret de Ryoga lors d’une confrontation au dojo dans l’épisode 5, « Qui dit que tu es mignon ? » Au début, il confond la transformation de Ryoga avec celle d’un chien, ce qui donne lieu à des moments humoristiques et sincères. Malgré son malentendu, Ranma reste déterminé à protéger le secret de Ryoga, jurant de le garder pour lui.
Cette promesse reflète un profond respect pour le parcours personnel de Ryoga avec son identité. Comme le souligne à juste titre Adam Maidment, collaborateur de Cosmopolitan , le coming out est une démarche extrêmement personnelle et doit toujours se faire selon les propres conditions de chacun.
En reconnaissant leurs expériences communes en tant qu’individus maudits, Ranma s’abstient d’utiliser sa relation compétitive avec Ryoga comme levier pour le dénoncer. Au lieu de cela, il défend le droit de Ryoga à contrôler son récit, incarnant un respect de l’autonomie personnelle qui résonne avec l’expérience LGBTQ+ plus large.
La sortie publique progressive de Ranma
Utiliser son vrai nom en mode fille
Le processus de coming out, que ce soit auprès de ses connaissances ou du public, est un défi de taille. Pour Ranma, un adolescent au genre fluide qui évolue dans le Japon des années 1980, l’acceptation publique est semée d’embûches. Néanmoins, il prend des mesures importantes, bien que prudentes, pour devenir authentique.
Cela est particulièrement évident dans l’épisode 7 de la saison 1, « Hot Competition », lorsqu’une blessure met Akane sur la touche, forçant Ranma à la remplacer lors d’une compétition de gymnastique rythmique. Malgré le poids des attentes, il concourt sous son vrai nom, un geste audacieux qui pourrait attirer l’attention de ses pairs.
Interrogé par Akane sur sa décision, Ranma répond nonchalamment : « Oh, tout ira bien. » Ce choix apparemment insouciant reflète en fait les actions progressives, mais impactantes, que les individus de la communauté LGBTQ+ entreprennent pour vivre de manière authentique, comme tenir la main d’un partenaire ou s’habiller en fonction de leur identité de genre lors d’événements importants.
Bien que Ranma 1/2 ne représente pas parfaitement l’expérience LGBTQ+, les moments mis en avant présentent de profondes similitudes avec des parcours réels. La série, intentionnellement ou non, permet au public queer de résonner avec ses thèmes de manière significative.
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