
Dans les œuvres épiques de JRR Tolkien, notamment dans Le Seigneur des anneaux, les alliances entre les Hommes, les Elfes et les Nains contrastent fortement avec les forces viles commandées par le Seigneur des Ténèbres Sauron. Si les récits mettent souvent en avant les royaumes centraux du Gondor et du Rohan, ils occultent une riche mosaïque de tribus et de cultures diverses parmi les Hommes de la Terre du Milieu. Au-delà de ces nations importantes, plusieurs autres groupes existent, notamment les Dunlendings, dont l’histoire est tissée dans le tissu du conflit et de la vengeance.
Contrairement aux Elfes, qui ont connu de vastes migrations et des langues diverses, les Hommes de la Terre du Milieu avaient moins de tribus mais présentaient des caractéristiques uniques. L’un de ces groupes, les Dunlendings, habitait les régions au sud-ouest des Monts Brumeux, ce qui a conduit à des conflits de longue date avec les Númenoréens au cours du Deuxième Âge. Au moment où la Guerre de l’Anneau a éclaté au Troisième Âge, les Dunlendings étaient animés d’un féroce désir de vengeance contre les Hommes du Gondor, découlant de griefs historiques.
Pourquoi les Dunlendings se sont alliés à Sauron pendant la Guerre de l’Anneau
Les Dunlendings, une population indigène opprimée et manipulée par Saroumane et Sauron

Au début du Second Âge, les ancêtres des Dunlendings prospéraient en Eriador, profitant des ressources abondantes de la région. Cependant, l’arrivée des Númenoréens vers l’an 600 SA marqua le début d’une campagne de domination qui allait perturber le mode de vie des Dunlendings. Les Númenoréens, qui semblaient initialement amicaux, exploitèrent les ressources forestières du pays, ce qui incita les Dunlendings à résister, les forçant finalement à se retirer dans le Pays de Dun.
Le ressentiment envers les Númenoréens persista longtemps après la chute de leur empire et la création du Gondor et de l’Arnor. Au Troisième Âge, la formation du Rohan en 2510 du Tarot apporta un regain de conflit, car ces terres étaient convoitées par les Dunlendings. La présence des Rohirrim alimenta encore plus l’animosité, ce qui rendit la tâche trop facile à Saroumane, l’agent de Sauron, pour manipuler les Dunlendings dans un conflit contre le Rohan et le Gondor.
Le sort des Dunlendings après la défaite de Sauron
Un acte de miséricorde inattendu du roi Théoden

En fin de compte, l’implication des Dunlendings dans la Guerre de l’Anneau n’a pas significativement modifié l’issue de la bataille. Malgré leur nombre, ils se sont rendus au cours du troisième jour de la bataille de Fort-le-Cor après que Gandalf et Erkenbrand aient renversé la situation en faveur des forces du bien. Après la défaite de Saroumane, les Dunlendings se sont retrouvés dans une position précaire.
Dans l’adaptation de Peter Jackson, la représentation des Dunlendings est quelque peu limitée, les dépeignant principalement comme des agresseurs contre le Rohan. Au lieu de faire face à des représailles immédiates, ils ont été accueillis avec une clémence inattendue par le roi Théoden et Erkenbrand après leur reddition. Comprenant que les Dunlendings avaient été trompés par Saroumane, les Rohirrim ont choisi la compassion plutôt que la vengeance, demandant seulement de l’aide pour reconstruire le Gouffre de Helm et s’engageant à abandonner l’influence de Sauron.
La rédemption sous-estimée des Dunlendings dans le Seigneur des anneaux
Leur résolution positive est négligée dans les annexes

Le Seigneur des Anneaux tisse un récit complexe, riche en thèmes de perte et de transformation, faisant écho aux propres expériences de Tolkien face aux effets dévastateurs de la guerre.À la fin du récit, il laisse derrière lui un héritage doux-amer ; si la victoire est obtenue, elle marque également le départ des Elfes et le déclin de la magie en Terre du Milieu.
L’aube attendue du Quatrième Âge est toutefois porteuse de promesses de prospérité, en particulier pour des régions comme le Pays de Dun, qui ont longtemps souffert de conflits. Bien que leur rôle reste mineur dans le cadre plus vaste du Seigneur des anneaux, la rédemption éventuelle des Dunlendings symbolise un avenir optimiste, riche en potentiel de croissance et de réconciliation dans l’après-guerre.
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