
La franchise James Bond a beaucoup évolué au fil des ans, passant de son charme kitsch des débuts à des récits plus sombres et plus crus dans les films récents. Malgré ce ton sérieux, la série a toujours conservé un côté fantaisiste, avec des moments d’absurdité délicieusement tissés dans la trame de son récit. Si le portrait de Daniel Craig présentait un Bond plus sombre, des traces d’humour subsistaient, 007 faisant souvent des blagues au milieu de situations de vie ou de mort. Dans l’ensemble des films de James Bond, les gadgets humoristiques et les méchants excentriques contribuent à la saveur unique de la franchise, garantissant que les histoires ne s’égarent jamais trop dans le domaine du réalisme.
L’héritage des films de James Bond comprend une pléthore de parodies et de plaisanteries autoréférentielles. L’humour de la franchise transparaît dans des scènes emblématiques, comme le magnifique double-regard du pigeon dans *Moonraker* ou Bond surfant sur un raz-de-marée dans *Meurs un autre jour*.Des déguisements aux poursuites outrancières, le côté kitsch de Bond est un aspect essentiel de son attrait et permet de divertir le public à travers des styles variés issus de différentes époques.
10 Mr. Big éclate comme un ballon
Vivre et laisser mourir

Dans le film *Vivre et laisser mourir*, librement inspiré du roman original, le méchant Mr. Big connaît un destin incroyablement comique. Au lieu d’une mort traditionnelle, il ingère une pastille remplie de gaz comprimé, ce qui fait que son corps se gonfle comme un ballon avant d’éclater. Cette scène culminante est un parfait exemple de la façon dont le film mêle des thèmes sérieux à un humour absurde, comme en témoignent les pitreries farfelues du Bond de Roger Moore, comme celle d’échapper aux alligators.
9 Bond fait tomber Blofeld dans une cheminée
Rien que pour vos yeux

Le début froid de Rien que pour vos yeux relie habilement différents aspects de l’histoire de Bond. Il fait référence aux portraits de Moore et de Connery, et culmine dans une confrontation hilarante et kitsch où Bond, après avoir capturé Blofeld, le soulève de manière comique dans son fauteuil roulant et le laisse tomber dans une cheminée. Cette approche burlesque insuffle de l’humour dans un récit par ailleurs tendu, mis en valeur par des effets sonores fantaisistes qui amplifient l’absurdité.
8 L’évasion en buggy lunaire
Les diamants sont éternels

7 La chasse aux étuis pour violoncelle
Les Lumières du Jour Vivantes

Avec les débuts de Timothy Dalton dans Tuer n’est pas jouer, la série a voulu adopter un ton plus sérieux. Cependant, au milieu des éléments plus sombres de l’intrigue, on retrouve un moment de légèreté lorsque Bond et sa petite amie, la violoncelliste Kara Milovy, échappent au danger en descendant une montagne dans son étui à violoncelle. Cette évasion imaginative est un clin d’œil ludique à la bêtise synonyme des premiers films de James Bond.
6 Jaws trouve l’amour
Le râleur de la lune

Le personnage de Jaws, connu pour ses dents en métal, est devenu si populaire qu’il est revenu dans Moonraker avec une intrigue secondaire inattendue : trouver l’amour avec une femme excentrique nommée Dolly. Leurs interactions charmantes, accompagnées de l’ouverture romantique de Tchaïkovski, soulignent le côté kitsch du film et ajoutent une couche humoristique au personnage de Jaws qui s’éloigne de l’image menaçante qu’il incarnait initialement.
5 Le saut du cheval
Ne jamais dire jamais plus jamais

Dans *Never Say Never Again*, Sean Connery reprend le rôle de Bond dans un film qui mêle nostalgie et absurdité. On y retrouve notamment une scène célèbre où Bond fait sauter un cheval du toit d’un château dans la mer, un acte extrêmement risqué qui défie toute crédibilité. Ce moment illustre parfaitement la nature exagérée du film et de la franchise dans son ensemble.
4 James Bond se déguise en clown
Pieuvre

3 Le saut en tire-bouchon avec sifflet coulissant
L’homme au pistolet d’or

Dans *L’Homme au pistolet d’or*, une cascade automobile emblématique est minée par un effet sonore absurde et comique. Lorsque Bond s’élance d’un pont cassé et exécute un tire-bouchon parfait en plein vol, la tension est coupée de manière hilarante par le son fantasque d’un sifflet coulissant. Ce choix original transforme un moment exaltant en un moment comique, rappelant un dessin animé classique.
2 Bond surfe sur un raz-de-marée
Meurs un autre jour

La dernière apparition de Pierce Brosnan dans *Meurs un autre jour* culmine avec l’image audacieuse de Bond faisant de la planche à voile sur un tsunami. Ce moment culminant se distingue non seulement par son absurdité, mais aussi par la manière dont il résume un mélange de visuels époustouflants et de charme kitsch rappelant les aventures classiques de James Bond, bien qu’avec une forte dose de CGI.
1 La poursuite en gondole
Le râleur de la lune

*Moonraker* met en valeur le summum du camp avec sa scène de poursuite en gondole emblématique. Alors que Bond navigue sur les canaux de Venise, il révèle que sa gondole peut se transformer en aéroglisseur, au grand étonnement d’un pigeon à proximité qui fait une double prise comique. Ce moment illustre l’esprit ludique de la série, mêlant magistralement action palpitante et absurdité délicieuse.
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