
Résumé
- Severance utilise un environnement de travail troublant ainsi que des rituels mystérieux pour créer un ton inquiétant.
- Dans l’épisode « Qui est vivant », un moment fait écho à la rencontre dans le village de Resident Evil 4, amplifiant son essence étrange.
- Le personnage de Mark dans Severance reflète Leon Kennedy de RE4, tous deux naviguant dans une réalité déroutante et hostile.
Le monde de Severance est conçu de manière déconcertante, avec Lumon Industries, un lieu caractérisé par son environnement stérile et son calme troublant. La série Apple TV+ capture une atmosphère de travail qui semble subtilement déformée, contournant les lois de la réalité d’une manière étrange. Au fur et à mesure que la deuxième saison se déroule, elle approfondit ce sentiment d’inconfort, en incorporant de nouveaux éléments énigmatiques qui font allusion à l’influence considérable de Lumon. Une séquence particulièrement frappante de l’épisode 3 évoque un sentiment de terreur familier aux fans de jeux vidéo d’horreur réputés.
Lors d’un moment clé, Mark et Helly explorent le sous-sol de Lumon, ce qui les conduit vers un pâturage inattendu rempli de chèvres. Ici, le caractère surréaliste de leur lieu de travail prend une ampleur spectaculaire. L’apparition des gardiens de chèvres, perçus au départ comme étranges mais se transformant rapidement en personnages menaçants, ajoute une dimension troublante à cette scène. Les fans de Resident Evil 4 trouveront peut-être cette séquence particulièrement évocatrice de la première rencontre terrifiante de Leon Kennedy dans le village hostile d’El Pueblo, où l’étrangeté initiale des habitants cède la place à la violence. Cette ressemblance frappante soulève la question : s’agit-il d’un hommage intentionnel de la part du showrunner de Severance ?
Severance a-t-il fait un clin d’œil intentionnel à RE4 ?





Bien que les liens entre Severance et Resident Evil 4 ne semblent pas immédiatement évidents (un récit de science-fiction intellectuel contre un jeu d’action d’horreur), la scène extraordinaire de « Who is Alive » rappelle fortement la scène initiale du village de RE4, où Mark et Helly affrontent des gardiens de chèvres hostiles.
Rupture | |
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Créé par | Dan Erickson |
Showrunner | Dan Erickson |
Casting |
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Dans Resident Evil 4, la première épreuve importante de Leon Kennedy commence dans un village apparemment inoffensif. Au début, les villageois se montrent peu réticents à son égard. Cependant, à mesure que Leon s’aventure plus profondément, cette méfiance se transforme en agression, car il est révélé qu’ils sont atteints d’infections parasitaires.
En revanche, bien que Mark et Helly ne rencontrent pas d’employés mutants, la découverte du pâturage de chèvres est suffisamment étrange pour susciter l’inquiétude. Les gardiens qu’ils rencontrent sont habillés en agriculteurs ruraux, passant de l’étrange à carrément hostile. L’ambiance générale des deux scénarios semble incroyablement similaire.
Mark S.dans le rôle de Leon S. Kennedy





Le parallèle s’étend encore plus loin, positionnant Mark dans le rôle d’un enquêteur dans un environnement dangereux et hostile, semblable au voyage de Leon dans Resident Evil 4. Les deux personnages sont confrontés à des menaces inconnues et croissantes, révélant progressivement une réalité de plus en plus déformée. La mission de Leon pour sauver la fille du président est rapidement compromise par la découverte d’un village infesté de parasites Las Plagas. De même, Mark se lance dans Severance avec l’impression de simplement séparer son travail de sa vie personnelle, pour finalement découvrir les secrets troublants de l’entreprise.
Sur le plan visuel, Mark et Leon incarnent des archétypes similaires : l’homme ordinaire fatigué entraîné dans des circonstances extraordinaires. La veste en cuir marron de Leon contraste avec la tenue plus sobre de Mark ; néanmoins, les deux personnages dégagent une aura de terreur engageante qui s’intensifie au fur et à mesure que leurs histoires se déroulent. Un détail remarquable est le lien entre les noms : le titre complet de Leon est Leon Scott Kennedy, souvent abrégé en Leon S. Kennedy. Ce nom commun pourrait suggérer un lien plus profond entre les personnages.
L’art imite l’art dans la séparation

Cet hommage ne serait pas le premier exemple de Severance s’inspirant de différents médias pour amplifier son impact psychologique d’horreur. Sa cinématographie et son rythme narratif font écho à des classiques du cinéma tels que Shining et Brazil. En tant que jeu vidéo, Resident Evil 4 a considérablement influencé la narration culturelle, notamment par sa tension magistrale et sa révélation progressive du danger. Si Severance rend effectivement hommage à RE4, il s’inscrit parfaitement dans la tradition de la série, qui se caractérise par une narration complexe et des références nuancées.
La scène du pâturage des chèvres est l’un des moments les plus marquants de Severance en raison de sa transition obsédante de l’étrangeté à la menace pure et simple. Ce changement reflète les incohérences de ton qui définissent Resident Evil 4, suggérant que le lien entre ces récits pourrait être intentionnel. On ne sait pas si le showrunner Dan Erickson est un fan de RE4, mais la scène illustre comment l’horreur peut traverser différents formats, laissant une impression durable sur le public, qu’elle soit vécue sur un écran ou dans un environnement de jeu.
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