L’héritage de Beyblade : un voyage de 20 ans
La franchise Beyblade captive le public depuis plus de deux décennies, ce qui témoigne de son attrait durable. Ce phénomène, qui trouve ses racines dans les batailles traditionnelles de toupies des cultures du monde entier, trouve ses origines historiques dans le jeu Beigoma de l’époque d’Edo. Les fans du genre le reconnaîtront peut-être même grâce au mini-jeu présenté dans « Eiyuden Chronicle: Hundred Heroes ». Au fil des ans, la franchise a donné naissance à de nombreux jeux vidéo, bien que beaucoup aient eu du mal à intéresser les joueurs avec leurs mécanismes de jeu répétitifs. Parmi eux, « Beyblade X: Xone » se distingue comme l’un de mes favoris, avec plusieurs fonctionnalités remarquables, mais il s’inscrit lui aussi dans les schémas familiers de ses prédécesseurs, ce qui peut ne pas attirer de nouveaux fans.
Beyblade X: Xone – Le retour à la forme
« Beyblade X: Xone » marque la première sortie de la franchise sur les marchés occidentaux depuis « Beyblade: Evolution » il y a près de dix ans. Se déroulant dans la quatrième génération de la série Beyblade, le jeu présente aux joueurs de nouveaux personnages et une nouvelle histoire. Les fans familiers de la franchise seront ravis de retrouver des éléments nostalgiques, notamment des personnages appréciés comme Multi-Nana-Iro et Jian Strong, aux côtés du nouveau protagoniste, Robin.
Une expérience narrative captivante
Le jeu capture avec succès l’essence vibrante de la série Beyblade, remplie d’humour et d’interactions mémorables. Les joueurs suivent le parcours de Sheer, un nouveau venu dans la compétition Beyblade armé d’un Knife Shinobi 4-60LF, un bien précieux hérité de son père. Pour gagner sa place dans la prestigieuse tour Beyblade X, Sheer doit accumuler des points en battant des adversaires et en entretenant des amitiés, ajoutant des couches à l’expérience de jeu.
Personnalisation des personnages et dynamique de jeu
Si les joueurs peuvent initialement choisir le nom par défaut de Sheer ou le personnaliser, un patch récent a amélioré les options de nommage, offrant plus de liberté qu’auparavant. De plus, les joueurs peuvent choisir le sexe de leur personnage, même si d’autres fonctionnalités de personnalisation, telles que des coiffures ou des tenues variées, auraient enrichi l’expérience de jeu.
Batailles Beyblade : un mélange de stratégie et de chaos
Le jeu démarre avec un didacticiel rudimentaire sur les mécanismes de Beyblade, qui souffre malheureusement d’une mauvaise traduction en anglais, ce qui peut entraîner une confusion. Cependant, à mesure que les joueurs s’habituent aux nuances, le jeu révèle une profondeur stratégique. L’objectif reste simple : survivre à ses adversaires tout en exécutant des mouvements qui rapportent des points. Comprendre les mécanismes de lancement uniques de l’arène devient essentiel au fur et à mesure que les combats se déroulent.
Une fois lancées, les toupies Beyblades s’engagent automatiquement et subissent des dégâts en cas de collision. Chaque toupie Beyblade est dotée de deux indicateurs de santé : la jauge de rotation, qui se vide au fil du temps, et la jauge d’éclatement, qui détermine la quantité de dégâts qu’une toupie peut supporter avant de se briser. Le score est déterminé par un jeu stratégique : les joueurs gagnent un point pour un arrêt et deux points pour une explosion, ce qui ajoute à l’excitation.
Le frisson de la phase X
Le point culminant de chaque combat est la palpitante Phase X. Une fois que votre Beyblade a accumulé suffisamment de collisions, un mini-jeu ressemblant à pierre-papier-ciseaux se déclenche, offrant la possibilité d’infliger des dégâts importants. Si vous parvenez à mettre KO un adversaire pendant cette phase, vous gagnez trois points et ajoutez une cinématique exaltante, améliorant l’expérience de combat globale.
Divertissement rapide
Les combats de Beyblade sont rapides et procurent un sentiment d’imprévisibilité qui maintient l’intérêt des joueurs. Bien que le jeu propose une bande-son rock, parfois décrite comme lourde, elle complète efficacement l’atmosphère énergique. Cela dit, le thème emblématique « Beyblade X » de L’arc~en~Ciel établit une norme élevée qui pourrait éclipser le reste de la bande-son. Une critique mineure concerne le risque de matchs répétitifs plus tard dans le jeu, car les nouvelles mécaniques ne sont pas introduites de manière cohérente.
L’exploration au-delà des batailles
En dehors des compétitions, les joueurs peuvent explorer la Tour X, interagir avec les personnages, personnaliser les Beyblades ou faire des achats grâce aux gains accumulés lors des combats. Le jeu distingue trois types de Beyblades : attaque, défense et équilibre, ce qui permet aux joueurs d’adapter leurs stratégies. J’ai été attiré par les configurations offensives, mais j’ai aimé expérimenter différentes configurations en raison de leur prix abordable.
Fonctionnalités multijoueurs et en ligne attrayantes
La possibilité de participer à des batailles d’exhibition via la carte du monde présente un autre niveau de gameplay, même si elle peut être quelque peu linéaire et manque de la liberté d’exploration des environnements que l’on trouve dans des titres comme « Shadowverse : Champions Battle ». Le mode en ligne propose des options de match occasionnel, classé et personnalisé, offrant de nombreuses possibilités de compétition. Bien que j’aie rencontré quelques adversaires écrasants, l’absence de lag a assuré une expérience fluide.
Réflexions finales : un retour nostalgique
Bien que de nombreux jeux Beyblade soient souvent décevants, « Beyblade X: Xone » apparaît comme une entrée louable dans la franchise. Il a ses imperfections, notamment en ce qui concerne la variété du gameplay et la création du monde, mais ses qualités rédemptrices trouveront un écho auprès des fans de longue date et de ceux qui recherchent la chaleur nostalgique de l’héritage Beyblade.
Pour ceux qui sont intéressés, « Beyblade X: Xone » est désormais disponible sur Nintendo Switch et PC.
Découvrez la critique complète et les images de la source : Siliconera .
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