La franchise STALKER a d’abord été un jeu de niche en Europe de l’Est, mais elle a rapidement transcendé ses racines locales, obtenant une renommée mondiale. Cette série emblématique est devenue une référence pour le genre Slavjank, influençant un large éventail de successeurs spirituels tels que Metro et Escape From Tarkov.
Mêlant survival horror, gameplay bourré d’action et dilemmes moraux profonds, STALKER résume tout ce que nous aimons dans son univers magnifiquement chaotique et radioactif. Les joueurs se retrouvent souvent coincés dans un cycle de trahison, qu’il s’agisse d’exécuter d’autres joueurs pour leur butin ou de se faire voler leurs artefacts durement gagnés. Le danger de « la Zone » ajoute des niveaux de tension qui sont essentiels à son attrait.
Bien que chaque épisode de la série STALKER ait ses mérites, les nuances de gameplay et de narration permettent de classer ces titres remarquables. Vous trouverez ci-dessous un aperçu des principaux jeux de la franchise :
4. STALKER : Ciel clair
Trop, trop tôt
Il est regrettable de placer STALKER: Clear Sky en bas de la liste, mais cela semble justifié. Le jeu a apporté des améliorations visuelles significatives par rapport à son prédécesseur, Shadow of Chernobyl, et a introduit de nouvelles fonctionnalités de gameplay, même si elles ne se sont pas parfaitement intégrées.
Visuellement parlant, Clear Sky impressionne par ses ombres de surface, son brouillard volumétrique et ses effets d’éclairage dynamiques. Il a également été le pionnier des événements d’émission, forçant les joueurs à chercher frénétiquement un abri pour survivre ou risquer une mort prématurée.
Malgré son ambition d’innover, STALKER: Clear Sky a rencontré des difficultés d’exécution. L’implication des factions et la guerre pour le contrôle du territoire offraient de l’intrigue, et les joueurs pouvaient s’engager dans des assauts sur divers lieux stratégiques. Cependant, l’expérience était souvent gâchée par des bugs et un gameplay imprévisible.
La présence d’ennemis oppressifs lanceurs de grenades ajoutait encore plus de frustration, car ces ennemis pouvaient souvent infliger une mort instantanée presque sans avertissement.
3. STALKER 2 : Au cœur de Tchernobyl
Brillance en quelques éclairs
En tant qu’entrée la plus avancée technologiquement de la série, STALKER 2: Heart of Chornobyl a bénéficié d’une longue période de développement s’étalant sur 15 ans depuis le titre précédent. Malgré des défis monumentaux, notamment la fermeture du studio et le conflit en cours en Ukraine, le jeu a été lancé avec succès.
Le résultat est un jeu qui fait preuve d’incohérence, capable de se classer parfois parmi les meilleurs, pour finalement faiblir quelques instants plus tard.
L’environnement immersif du jeu se démarque. Bien que le système A-Life n’atteigne pas les sommets de ses prédécesseurs, le son impeccable et la conception artistique amplifient l’expérience de navigation dans la Zone, renforçant le sentiment d’isolement.
Les joueurs seront confrontés à des signaux auditifs dérangeants, allant des hurlements lointains de mutants aux sons environnementaux, qui amplifient la désolation qui caractérise la Zone. Cependant, STALKER 2 souffre de choix de conception déroutants, notamment en ce qui concerne l’équilibre des armes et la résistance des ennemis.
2. STALKER : L’Ombre de Tchernobyl
Un chef-d’œuvre atmosphérique en buggy
Au sein de la communauté STALKER, les joueurs apprécient ou critiquent STALKER: Shadow of Chernobyl. Le premier volet est réputé pour son atmosphère sombre, en grande partie grâce aux talents créatifs d’Andrey Prokhorov, Oles Shyshkovtsov et Aleksandr Maksimchuk, qui ont ensuite contribué à la série Metro.
Bien que son gameplay soit quelque peu maladroit par rapport aux normes modernes, l’hostilité écrasante à laquelle les joueurs sont confrontés renforce l’ambiance inquiétante du jeu. Alors que le Marqué traverse la Zone, il affronte des ressources rares, des mutants implacables et des adversaires apparemment invincibles.
Les rencontres avec des ennemis éponges à balles peuvent être frustrantes et nostalgiques, faisant écho aux défis rencontrés dans STALKER 2. Pourtant, s’immerger dans le monde du jeu s’avère enrichissant : l’atmosphère, combinée à la bande-son jazzy, offre une expérience captivante.
Les sommets de l’atmosphère de Shadow of Chernobyl se situent souvent dans ses éléments d’horreur souterrains. De nombreux vétérans de la franchise frissonnent encore au son de la lumière tournante menaçante de l’Agroprom.
1. STALKER : L’appel de Pripyat
La zone non filtrée
Parmi les quatre titres STALKER, seul STALKER: Call of Pripyat offre une expérience cohérente du début à la fin. Sorti en 2009, il a marqué un tournant pour GSC Game World et a établi une norme élevée.
Alors que Clear Sky s’appuyait sur son prédécesseur, Call of Pripyat introduit les joueurs dans de nouveaux lieux avec des liens minimes avec le récit original. Vous parcourez la Zone en incarnant Aleksandr Degtyarev, un agent secret local de Pripyat, équipé d’une carabine AK et d’un équipement de protection pour enquêter sur le sort de l’Opération Fairway.
Cet angle d’enquête modifie la dynamique du jeu, mettant l’accent sur les interactions stratégiques plutôt que sur la simple accumulation de ressources.
Si les graphismes et les mécanismes de combat du jeu sont louables, ce qui fait vraiment la particularité de STALKER: Call of Pripyat, c’est son écosystème dynamique. Les PNJ poursuivent leurs propres objectifs, offrant aux joueurs la possibilité d’observer leurs diverses interactions sans nécessairement devenir le centre d’attention.
Cette dualité d’exploration en tant qu’observateur offre une perspective profonde sur la vie au sein de la Zone, donnant le ton aux mods créés par les fans qui ont soutenu l’héritage de la franchise jusqu’à la sortie de STALKER 2.
Bien qu’il ne soit pas universellement considéré comme le favori des fans, STALKER: Call of Pripyat se présente comme l’entrée définitive dans la série STALKER.
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