
Un article de Variety semble vouloir imputer la responsabilité de la déception au box-office de « Blanche-Neige » à Rachel Zegler. Au contraire, c’est elle qui m’a poussé à voir le film. Au lieu de la présenter sous un jour positif, l’article la présente comme une « méchante ».À mes yeux, elle est incroyablement admirable.
Selon l’article, le problème principal réside dans la publication de Zegler sur les réseaux sociaux, où elle a exprimé son soutien par la phrase « et n’oubliez jamais : libérez la Palestine ».Si sa position est indéniablement valable, l’article ne célèbre pas son engagement. Il rejoint plutôt le producteur Marc Platt, qui se serait rendu à New York pour exhorter Zegler à se rétracter (ce qu’elle a refusé de faire), et sa partenaire à l’écran Gal Gadot, qui a récemment consacré une longue interview à discuter de sa position pro-israélienne.
L’article ne mentionne pas la campagne de haine lancée par des utilisateurs de droite sur les réseaux sociaux contre Zegler. Ce mouvement raciste l’a non seulement poussée à quitter la plateforme connue sous le nom de X, mais a également imprégné les discussions la concernant partout où son nom apparaissait. Au contraire, l’article insinue que Gadot a reçu des menaces de mort et attribue injustement la responsabilité à son soutien à la Palestine.
« Elle n’a pas compris les répercussions de ses actes sur le film, sur Gal, sur quiconque », a commenté une source présumée. Personnellement, je trouve non seulement injuste, mais carrément cruel de menacer de mort une femme de 23 ans, qui a simplement exprimé sa foi dans les droits des Palestiniens. En fin de compte, l’article souligne le refus de Zegler de reculer, ce qui ne fait que renforcer mon admiration pour elle.
Cela ressemble à une tentative de blâmer Zegler pour avoir… raison
L’article de Variety cite également les propos de Zegler tenus lors du D23 avant la sortie du film, comme étant une des raisons de son échec supposé. Lors de la convention, elle a souligné que les agissements du prince Florian s’apparentaient à du harcèlement et a souligné que cette version de Blanche-Neige incarnerait un personnage plus actif, contrairement au récit original.
Ironiquement, sa franchise a été un facteur clé qui a suscité mon intérêt pour le film. Je n’ai jamais été fan du personnage original de Blanche-Neige ; l’idée qu’elle s’enfuie dans les bois et se mette aussitôt à s’occuper de sept hommes ne m’a jamais séduite. La Blanche-Neige réinventée met en valeur sa gentillesse et sa chaleur par des actions significatives, la transformant en un personnage plus complexe.
Ces éléments convaincants de l’histoire m’ont incité à surmonter mes réticences initiales. Les enseignements tirés des critiques de Zegler m’ont incité à acheter un billet et à voir le film. Cependant, le débat soulevé par Jeff Bock, un « analyste du box-office » mentionné dans l’article de Variety, a attribué les difficultés du film aux déclarations de Zegler.
« On dit que toute publicité est bonne, mais dans le cas de Blanche-Neige, ils avaient totalement tort », a observé Bock.« Ce film a été entouré de trop de controverses négatives pendant des années, et les critiques médiocres n’ont rien arrangé, poussant probablement de nombreux spectateurs potentiels vers le D+ plutôt que le cinéma.» Il a ajouté qu’un « marché faible » pourrait permettre à « Blanche-Neige » de rester accessible pendant un certain temps, malgré des débuts décevants.
Ils continuent de lui reprocher ses propos sur les Oscars

Une autre raison présumée de la colère de Disney envers Zegler serait son expérience avec « West Side Story ».Malgré une nomination pour l’Oscar du meilleur film, Zegler n’a pas été invitée aux Oscars. Lorsqu’elle l’a révélé sur les réseaux sociaux, les fans ont réagi avec indignation, ce qui a finalement conduit à une invitation du président de l’Académie.
Selon certaines sources, Disney aurait été mécontent de sa réaction publique, la considérant comme une « expression de griefs ».À mon avis, répondre honnêtement à propos de son absence à la diffusion ne constitue pas un grief public. Le problème est aggravé par le fait que Sean Bailey, ancien président de Walt Disney Studios Motion Picture Production, aurait empêché Zegler d’assister à la cérémonie en l’empêchant de revenir du tournage de « Blanche-Neige ».
Tout ça pour une seule journée ? Vous ne lui permettriez pas de faire une pause dans le tournage pour assister aux Oscars, où elle pourrait représenter son tout premier film nominé aux Oscars ? Une fois de plus, je me retrouve résolument du côté de Zegler.
L’article de Variety semble entièrement conçu pour rejeter la faute sur Zegler. Cependant, je refuse de la tenir responsable de quoi que ce soit dans cette situation. Son soutien à la Palestine n’est pas à l’origine des menaces proférées contre Gadot. De même, ses critiques du film de 1937 n’ont en rien entamé son succès ; elles m’ont même incité à le voir. En fin de compte, ces événements n’ont fait que renforcer mon impression quant à la remarquable personnalité de Zegler.
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