OpenAI envisage l’acquisition de Chrome dans le cadre d’une éventuelle vente de Google en raison de pratiques de recherche anticoncurrentielles

OpenAI envisage l’acquisition de Chrome dans le cadre d’une éventuelle vente de Google en raison de pratiques de recherche anticoncurrentielles

Depuis un certain temps, Google est empêtré dans une importante confrontation juridique avec le ministère américain de la Justice (DOJ), qui a récemment abouti à une décision déclarant le géant technologique en infraction avec la réglementation antitrust. Cette décision portait sur le comportement monopolistique présumé de Google sur le marché de la recherche en ligne. Parmi les solutions proposées par les organismes de réglementation figure la cession potentielle de Chrome, une initiative stratégique visant à démanteler la domination bien établie de Google sur le marché. L’affaire est désormais entrée dans sa phase de recours, où des sanctions spécifiques à Google sont envisagées. Fait intéressant, OpenAI a exprimé son intérêt pour l’acquisition du navigateur Chrome si les autorités imposaient sa séparation d’avec Google.

L’intérêt d’OpenAI pour l’acquisition de Chrome dans le cadre d’une procédure antitrust

Le ministère de la Justice (DOJ) a réussi à se positionner contre Google, affirmant que l’entreprise détient un statut de monopole dans le domaine de la recherche en ligne. Alors que les discussions entrent dans la phase de recours, qui a débuté plus tôt cette semaine, les principales parties prenantes évaluent comment la cession de Chrome pourrait efficacement contrecarrer la domination de Google comme moteur de recherche par défaut. Au cours de la procédure, Nick Turley, responsable produit ChatGPT chez OpenAI, a exprimé l’intention de l’organisation d’acquérir Chrome si le DOJ l’exige.

Comme le rapporte The Information, Turley a exprimé cette ambition lors d’une audience au tribunal visant à trouver des solutions appropriées pour remédier aux violations des lois antitrust de Google. En plaidant en faveur d’une solution radicale consistant à contraindre Google à abandonner Chrome, le DOJ a souligné qu’une telle mesure remettrait en cause le statut actuel de Google comme moteur de recherche par défaut. Pendant que le tribunal évalue ses options, Google se prépare à faire appel de la décision, laissant l’avenir de Chrome et le paysage réglementaire en suspens. Néanmoins, l’intérêt d’OpenAI pour l’acquisition de Chrome laisse présager un changement potentiel dans le secteur, un aveu des changements radicaux possibles si le DOJ prend des mesures énergiques.

Il est intéressant de noter qu’OpenAI est citée dans l’affaire du DOJ comme une entité luttant contre l’influence écrasante des capacités de recherche de Google. Lors d’une précédente tentative d’amélioration de son projet SearchGPT, OpenAI avait sollicité l’accès aux données de recherche de Google, une demande qui aurait été refusée. Ce contexte justifie la pression du DOJ non seulement pour la cession de Chrome, mais aussi pour des mesures visant à faciliter l’accès des concurrents aux données de recherche de Google.

Compte tenu du contexte réglementaire, Turley a souligné que l’accès aux données de recherche en temps réel de Google pourrait considérablement améliorer les outils d’OpenAI et accélérer le développement de ses produits. De plus, les sanctions potentielles pour Google pourraient s’étendre à des restrictions sur ses accords avec d’autres géants technologiques, comme Apple, ce qui affecterait son rôle de moteur de recherche par défaut. L’acquisition de Chrome par OpenAI pourrait marquer un tournant majeur dans le secteur technologique, posant des défis considérables au cœur de métier de Google et remodelant la dynamique concurrentielle sur le marché des moteurs de recherche.

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