Analyse de « Kraven le chasseur » : une opportunité manquée dans l’univers de Sony Spider-Man
L’attente autour de Kraven le chasseur a toujours été tempérée par le scepticisme. Bien qu’Aaron Taylor-Johnson ait été choisi pour le rôle principal, beaucoup se sont interrogés sur l’utilité du film, surtout en l’absence de Spider-Man. La question se posait : quelle valeur peut avoir un récit centré sur le méchant lorsque le héros est remarquablement absent ?
Les défauts de l’univers Spider-Man de Sony
Depuis sa création, l’ univers Sony Spider-Man (SSU) a été critiqué pour son manque de direction, en particulier en raison de l’absence de Spider-Man lui-même. Les critiques affirment que ces films ne sont guère plus que des attrape-argent, offrant peu de substance ou de narration significative. Malheureusement, Kraven the Hunter a prouvé que ces critiques étaient fondées, offrant une expérience cinématographique terne qui n’a pas réussi à trouver un écho auprès du public.
Accueil et comparaisons décevantes
Selon les dernières vérifications, Kraven le chasseur n’a qu’un taux d’approbation de 15 % sur Rotten Tomatoes , reflétant la performance abyssale de Morbius . Sorti en 2022, Morbius est devenu synonyme d’échec, ne rapportant que 167,5 millions de dollars par rapport à son budget de production et déclenchant une vague de mèmes sur Internet plaisantant sur ses malheurs financiers. Ironiquement, Sony a mal interprété la culture des mèmes comme un signe de demande, ce qui a conduit à une deuxième sortie en salle qui a également fait long feu.
Le cycle des échecs continue
Après la sortie désastreuse de Morbius , on aurait pu s’attendre à un changement de stratégie. Au lieu de cela, 2024 a présenté Madame Web , un film qui racontait l’histoire sans éclat des origines d’un personnage mal équipé pour porter un long métrage. Avec un score Rotten Tomatoes lamentable de 11 % et des recettes mondiales de seulement 100,5 millions de dollars, il a eu du mal à récupérer son budget. Étonnamment, Kraven le chasseur partage désormais la distinction d’être tout aussi mal reçu, surpassant seulement Madame Web en termes de dédain des fans.
Regard vers l’avenir : la fin de la SSU ?
Des initiés ont indiqué qu’aucun autre film n’était prévu pour la SSU, ce qui suggère que Sony reviendra aux projets Spider-Man en live-action .
« Les films ne sont tout simplement pas bons », a succinctement remarqué un initié.
La déception d’Aaron Taylor-Johnson
Malgré les défauts du film, l’engagement d’Aaron Taylor-Johnson à incarner Kraven, un personnage qui a une place importante dans l’histoire de la bande dessinée, est louable. Il a exprimé son désir d’honorer l’héritage du personnage, en soulignant le poids de la responsabilité que représente le fait de donner vie à un méchant aussi emblématique.
« Il y a une communauté incroyable et une base de fans pour cela, donc je respecte cela, et je suis responsable de ce personnage, et j’en porte le poids », a-t-il commenté dans une interview.
Critiques et facteurs contributifs
Les critiques s’accordent généralement à dire que les défauts du film ne reposent pas sur les épaules de Taylor-Johnson. Les critiques soulignent que même si sa performance brille dans les scènes d’action, les dialogues, la cohérence de l’intrigue et le travail des images de synthèse laissent beaucoup à désirer. Comme l’a noté l’analyste de cinéma Cris Parker , les séquences d’action captivantes ont été éclipsées par des dialogues inintéressants et une narration décousue.
Conclusion : un chemin semé d’embûches pour les films de super-héros
C’est un tournant malheureux pour Taylor-Johnson, qui a dû faire face à des obstacles dans le genre des super-héros, notamment avec son précédent rôle de Quicksilver dans Avengers : L’Ère d’Ultron. Malgré ces revers, il reste l’espoir qu’il puisse trouver plus de succès dans ses futurs projets, laissant derrière lui le souvenir de Kraven le chasseur comme un récit édifiant de ce qui a mal tourné dans la quête des adaptations de bandes dessinées.
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