
Bienvenue dans le deuxième épisode des Chroniques de NVIDIA ! Si vous ne connaissez pas encore le parcours remarquable de Jensen Huang, l’emblématique PDG de NVIDIA, vous allez être surpris. Cet épisode dévoile des détails captivants sur la création de NVIDIA, offrant un regard neuf sur les événements qui ont façonné le paysage technologique.
Bien que six mois se soient écoulés depuis le dernier épisode des Chroniques NVIDIA, l’attente en valait la peine. Vous reconnaissez peut-être Jensen Huang à sa veste en cuir noire emblématique lors de ses keynotes, mais avez-vous déjà réfléchi à ses motivations pour fonder NVIDIA après avoir occupé des postes importants chez AMD et LSI Corporation ? Dans cet épisode, nous explorerons les débuts de NVIDIA, initialement baptisée « NVision », avant de passer à son nom plus connu.

Les origines de NVIDIA ont été semées dans les années 1990, à un tournant de l’histoire du jeu vidéo. La demande pour des graphismes améliorés a explosé après le lancement de titres révolutionnaires tels que Virtua Racing (1992) et Virtua Fighter (1993).Ces jeux ont marqué la première utilisation généralisée des graphismes polygonaux, marquant une avancée significative dans les graphismes de jeu, comparable à l’impact de l’innovation de NVIDIA avec le DLSS.À cette époque, Jensen et ses cofondateurs se sont retrouvés chez Sun Microsystems, qui connaissait des difficultés financières en raison de dépenses importantes qui ont finalement conduit à son déclin, une situation dont Jensen était parfaitement conscient.

La réunion emblématique chez Denny’s à East San Jose
Alors que ses collègues démissionnaient pour poursuivre une vision commune : créer une puce graphique pour les passionnés de jeux sur PC, l’opportunité semblait mûre, rappelant l’essor actuel de l’IA. Curieux de savoir pourquoi ils avaient choisi Denny’s ? L’expérience de Jensen comme serveur chez Denny’s en faisait un lieu familier, qu’il appréciait pour son « café bon marché » et son atmosphère particulièrement calme, propice au brainstorming. Leurs discussions ont jeté les bases de NVIDIA, aboutissant à une série de réunions autour d’un petit-déjeuner. Cette aventure n’était pas le fruit d’une seule inspiration ; c’était un travail collaboratif s’étalant sur plusieurs jours.
Trois ingénieurs talentueux, quittant des emplois bien rémunérés, étaient sur le point de révolutionner le secteur technologique. Inspirés par les succès de Sun Microsystems et nourris par l’expertise de Huang dans le domaine des puces électroniques, la vision de cette start-up semblait vouée à se concrétiser. Petite anecdote intéressante pour les nouveaux passionnés de NVIDIA : vous vous interrogez peut-être sur l’origine du nom « NVIDIA ».

Le nom NVIDIA vient du latin et signifie « vert de jalousie ».Cette suggestion est venue directement de Huang, inspirée par le désir d’un collègue de créer un nom suscitant la jalousie chez ses concurrents. Quelques décennies plus tard, NVIDIA est devenue une marque incontournable, vénérée par les investisseurs particuliers, témoignant du travail visionnaire mené dans les années 90, alors que peu de gens reconnaissaient le potentiel du calcul graphique.
Anecdote : Le parcours de Huang a débuté avec des contraintes financières ; il a dû solliciter des contributions de ses collègues en échange d’actions, récoltant ainsi un total de 600 $ pour couvrir les frais juridiques initiaux. Ce furent des débuts modestes.
Une fois les bases posées, NVIDIA a fait ses premiers pas. Comme l’a expliqué Jensen, naviguer dans les complexités d’une jeune startup sur un marché indéfini n’était pas chose aisée. Il a déclaré avec humour que si l’occasion lui était donnée de recréer NVIDIA, il ne la saisirait peut-être pas. Ceci conclut le deuxième épisode des Chroniques de NVIDIA. Restez connectés pour le prochain épisode, où nous nous pencherons sur la première puce graphique de NVIDIA et les défis rencontrés par Jensen lors de son développement.
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