Dans un changement significatif dans le paysage technologique, l’un des principaux spécialistes de l’IA de Microsoft, Sébastien Bubeck, a rejoint OpenAI. Ancien vice-président de la recherche sur l’IA générative, Bubeck est désormais prêt à faire progresser ses efforts dans la quête de l’intelligence artificielle générale (AGI), comme le confirme un communiqué rapporté par Reuters.
Bien que Bubeck n’ait pas encore modifié son profil LinkedIn pour refléter ce nouveau poste, qu’il a commencé en septembre 2024 chez Microsoft en tant que « VP AI and Distinguished Scientists », Microsoft a officiellement reconnu qu’il a quitté la division de recherche de l’entreprise.
Au cours de son mandat chez Microsoft, Bubeck a joué un rôle déterminant dans la co-rédaction d’un article remarquable intitulé « Sparks of Artificial General Intelligence: Early Experiments with GPT-4 ». Cette recherche se penche sur les points forts et les points faibles des grands modèles de langage (LLM) tels que GPT-4, en étudiant leur rôle potentiel dans la réalisation de l’AGI.
Les chercheurs à l’origine de cette étude ont déterminé que le GPT-4 présente des signes initiaux indiquant un comportement de type AGI ; néanmoins, il reste loin d’être totalement autonome ou universellement intelligent.
Le domaine de l’IA connaît actuellement un engouement sans précédent, notamment en ce qui concerne l’IA générative, intégrée dans une multitude d’applications et de chatbots utilisant des modèles divers. Ces itérations avancées, appelées modèles de frontière, s’efforcent de repousser les limites de l’innovation.
Pour développer ces modèles pionniers, des organisations comme OpenAI et Microsoft se disputent les meilleurs talents, en offrant souvent des salaires substantiels en guise d’incitation. Comme le rapporte ReadWrite , de nombreux chercheurs de premier plan perçoivent désormais des salaires dépassant les 800 000 dollars par an pour leurs contributions.
Dans une démarche stratégique visant à renforcer sa capacité à attirer de tels talents, OpenAI a choisi de devenir une organisation à but lucratif, abandonnant ainsi sa fonction de non-lucratif. Bien que l’organisation ait débuté avec des objectifs idéalistes, des considérations pratiques ont rendu nécessaire cette restructuration.
Source : Reuters
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