
Mark Wahlberg s’est imposé comme un acteur polyvalent capable de passer sans problème d’un genre cinématographique à un autre. Son parcours a débuté dans la musique en incarnant le célèbre rappeur Marky Mark, avant de faire un pas important vers le métier d’acteur avec son premier film, Renaissance Man. Le rôle décisif de Wahlberg est arrivé avec Boogie Nights de Paul Thomas Anderson, où il a interprété l’ambitieux acteur de films pour adultes Eddie Adams, également connu sous le nom de Dirk Diggler.
Tout au long de sa carrière, Wahlberg a connu plusieurs revers dans l’industrie cinématographique. Parmi ses faux pas notables, citons des films comme The Happening de M. Night Shyamalan et ses rôles dans la série Transformers, qui ont tous deux suscité des critiques négatives de la part des critiques et du public. De plus, des projets comme Infinite et Deepwater Horizon ont connu des difficultés au box-office. Malgré ces difficultés, un film en particulier est devenu un élément notoire de la filmographie de Wahlberg : Max Payne, une adaptation de jeu vidéo qui a suscité des critiques acerbes de la part des artistes VFX.
Les artistes VFX critiquent les CGI de Max Payne
Les experts soulignent les défauts des effets visuels de Max Payne
Regardez l’analyse de l’équipe du Corridor
Sorti en 2008, Max Payne a été critiqué pour ses effets visuels médiocres. Le film, qui adapte la célèbre série de jeux vidéo, suit l’histoire du détective de la police de New York Max Payne (Wahlberg) alors qu’il cherche à se venger des meurtres odieux de sa femme et de son enfant. Réalisé par John Moore, le film comprend également des performances remarquables de Mila Kunis, Beau Bridges et Ludacris. Malgré les efforts pour capturer l’esthétique sombre et crue du jeu, Max Payne a finalement été éreinté par les critiques. Même la dernière édition non classée n’a pas réussi à offrir l’action palpitante que les fans espéraient.
Récemment, les experts en effets visuels de Corridor Crew ont décortiqué plusieurs séquences d’action de Max Payne, révélant que la classification PG-13 du film compromettait considérablement la qualité de ses visuels. Avec un taux d’approbation lamentable de 16 % sur Rotten Tomatoes, la narration alambiquée du film et ses séquences d’action ennuyeuses ont suscité de nombreuses critiques. Voici quelques informations de Corridor Crew :
Niko : Cette cascade était beaucoup plus cool dans cette version [non classée].
Sam : Je ne sais même pas qui regarde la version PG-13. Est-ce que c’est la version PG-13 qui est sortie au cinéma ?
Freddie : Ouais…
Les experts ont également noté que les versions théâtrales et non classées ne parviennent pas à capturer le mouvement de plongée latérale caractéristique de Max, qui est emblématique du personnage.
Sam : Le pouvoir spécial de Max Payne était de sauter sur le côté.
Freddie : Oh, ça doit être le mouvement.
Niko : Ça va au ralenti. C’est vraiment mauvais.
Freddie : Le problème c’est que tu n’as pas l’air cool !
Niko : Non, pas du tout.
Sam : Il y a une scène où il plonge sur le côté.
Niko : Non, c’est ça. Le plongeon arrière est le seul tir en plongée.
Corridor Crew s’est également demandé si une adaptation fidèle de Max Payne était un jour réalisable, spéculant que le mélange unique d’action exagérée et de narration noire du jeu pourrait être trop difficile à traduire efficacement dans un format cinématographique :
Freddie : Je ne pense pas qu’il y aurait eu un bon film sur Max Payne. Je pense qu’il aurait été trop ridicule. Comme si c’était une véritable adaptation de Max Payne, ça aurait été trop ridicule pour le public du cinéma.
Niko : Si c’était vraiment Max Payne, le rôle principal aurait été joué par Johnny Knoxville.
Les implications des coupures PG-13 de Max Payne
Une occasion manquée pour une excellente adaptation d’action





L’une des caractéristiques marquantes du jeu vidéo Max Payne était sa mécanique innovante de « bullet time », qui permettait aux joueurs de ralentir le jeu pour des fusillades cinématographiques. Cependant, les efforts du film pour reproduire cet effet ont échoué, comme le soulignent les critiques de l’équipe du Corridor concernant sa mise en œuvre mal exécutée.Les séquences d’action de l’adaptation semblaient rigides et manquaient du dynamisme que les fans attendent de la franchise.
Malgré quelques tentatives pour mettre en valeur les plongeons caractéristiques de Max, ces moments se sont révélés largement inefficaces. Pour une propriété si ancrée dans le combat au ralenti élégant, Max Payne a malheureusement offert un minimum d’exemples reflétant son héritage de jeu vidéo. Au-delà des défauts liés à l’action, le plus grand défi auquel le film a été confronté a été sa lutte pour transmettre efficacement son récit inspiré du roman noir sans tomber dans l’absurdité involontaire. Les commentaires des artistes VFX soulignent le défi de marier l’aspect narratif sérieux du jeu avec son action exagérée, ce qui a donné lieu à un produit qui, selon beaucoup, n’a pas capturé l’essence de Max Payne.
Notre point de vue sur les défauts de Max Payne
Comment Hollywood a raté son objectif avec un classique de l’action stylé

Bien que la classification PG-13 ait joué un rôle dans la limitation de Max Payne, elle n’a pas été le seul facteur de sa chute. Les deux versions du film ont dilué l’action atmosphérique et le récit policier brut du jeu, les transformant en quelque chose qui semblait plus générique et moins typiquement noir. L’analyse de Corridor Crew souligne à quel point l’adaptation n’a pas réussi à honorer correctement ses origines de jeu vidéo.L’action stylisée et les effets bullet time auraient dû être les piliers de ce film ; cependant, ils sont apparus sans vie et sans inspiration. Si Hollywood envisage de revisiter Max Payne, il est urgent de s’éloigner radicalement vers une expérience classée R, énergique et visuellement exaltante.
Source : Équipe Corridor
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