
Aperçu du parcours cinématographique de Gollum
- Andy Serkis a révolutionné le jeu d’acteur en capture de mouvement avec son interprétation emblématique de Gollum.
- La version animée de Gollum de 1977, bien que souvent négligée, a joué un rôle important dans la formation de l’héritage du personnage.
- La performance vocale unique du frère Théodore a apporté une perspective distincte à Gollum, différente des interprétations ultérieures.
L’interprétation remarquable de Gollum par Andy Serkis dans les adaptations cinématographiques du Seigneur des anneaux est souvent saluée comme un exemple parfait de l’intersection entre le métier d’acteur et la technologie numérique. Son travail innovant a repoussé les limites des performances en capture de mouvement, insufflant au personnage une profondeur et une complexité émotionnelles profondes. Au fil du temps depuis le début de la trilogie, l’interprétation de Serkis est devenue emblématique, créant une référence difficile à surpasser ou à reproduire.
Serkis a continué à incarner Gollum, reprenant le rôle dans Le Hobbit en 2012, et il devrait revenir dans le prochain projet intitulé Le Seigneur des anneaux : À la poursuite de Gollum, qu’il réalisera également. Malgré son interprétation marquante, il est essentiel de reconnaître que Serkis n’a pas été le premier à donner vie à Gollum. Vingt ans avant son interprétation acclamée, Gollum était apparu dans une adaptation qui reste sous-estimée mais qui mérite d’être reconnue.
L’origine de Gollum à l’écran
Une interprétation alternative et une liberté artistique

L’aventure de Gollum a commencé avec un court-métrage de Gene Deitch en 1967, créé principalement pour préserver les droits cinématographiques du Hobbit. Cette animation de 12 minutes ne ressemble guère à l’histoire de Tolkien et sert de note historique. La première adaptation complète est apparue une décennie plus tard, en 1977, avec l’émission télévisée animée de Rankin/Bass, un changement notable par rapport à la programmation habituelle du studio, composée de classiques de vacances comme Rudolph le renne au nez rouge.
Bien que cette version ait été bien accueillie lors de sa sortie, les fans contemporains ont souvent un regard critique sur l’adaptation de 1977. Le défi de condenser le récit en un film de moins de 80 minutes a conduit à des omissions importantes, laissant de nombreux éléments cruciaux de l’histoire inexplorés. De plus, la bande-son folk-pop de Glenn Yarbrough semble dépassée pour le public moderne. Néanmoins, le film met efficacement en valeur les moments clés de l’œuvre de Tolkien, et l’animation, conçue par Topcraft, un prédécesseur du Studio Ghibli, met en valeur le travail artistique détaillé.
Dans le contexte du récit, Gollum est un personnage central, qui représente un défi pour Bilbo Baggins dans sa quête héroïque. Visuellement, ce Gollum animé capture une essence plus amphibie par rapport à la représentation ultérieure de Serkis, avec une peau tombante, une bouche béante et une silhouette voûtée. Ce choix de conception illustre la liberté artistique prise par les animateurs, car il n’y avait pas de consensus établi sur l’apparence de Gollum à l’époque.
La résonance de la voix de Gollum
Performance vocale distinctive du frère Théodore

Si la représentation visuelle est essentielle, la voix de Gollum est tout aussi importante pour établir son personnage. La voix de Gollum dans cette interprétation a été incarnée par Theodore Gottlieb, plus connu sous le nom de Frère Théodore. Son récit captivant comprend la survie après l’Holocauste et une carrière qui s’est étendue sur scène et à la télévision, captivant le public avec son style surréaliste connu sous le nom de « tragédie stand-up ».Ses apparitions ultérieures, notamment dans Late Night with David Letterman, ont mis en valeur sa personnalité excentrique et son humour unique.
La voix de Gollum, interprétée par le frère Théodore, s’écarte de celle de Serkis, offrant un timbre profond et rauque qui traduit efficacement la folie et l’obsession de Gollum pour l’Anneau Unique. Cette performance résume parfaitement les qualités dérangées du personnage, qui ont fortement résonné auprès des spectateurs, beaucoup d’entre eux notant que Gollum était particulièrement effrayant pour les enfants qui regardaient le film. La vocalisation obsédante ajoute une profondeur convaincante au personnage animé, le marquant de manière indélébile dans l’esprit de ceux qui ne connaissent pas l’œuvre de Tolkien.
Bien que l’interprétation d’Andy Serkis jette une ombre sur l’héritage cinématographique de Gollum, la version de 1977 et la performance vocale distinctive de Frère Théodore méritent d’être saluées à part entière. Pour de nombreux spectateurs, ce Gollum antérieur a servi de première rencontre avec le personnage, établissant une base sur laquelle s’appuierait plus tard l’adaptation révolutionnaire de Serkis.
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