
Lip-Bu Tan, PDG d’Intel, a récemment engagé des discussions avec des responsables saoudiens afin d’explorer d’éventuelles collaborations dans les secteurs des semi-conducteurs et de l’intelligence artificielle. Cette initiative pourrait permettre au fabricant américain de puces de renforcer sa position sur un marché mondial concurrentiel.
Le PDG d’Intel cherche un partenariat stratégique au Moyen-Orient pour renforcer sa situation financière
L’entreprise, souvent surnommée Team Blue, poursuit activement ses avancées dans le secteur des semi-conducteurs, en se concentrant sur le renforcement de sa division fonderie et en réévaluant ses stratégies afin de maintenir une situation financière solide. En quelques mois, Tan a conclu avec succès des partenariats avec des acteurs majeurs comme NVIDIA et SoftBank, et a également collaboré avec des entités liées à l’administration Trump. Ses efforts l’ont désormais conduit au Moyen-Orient, où, selon Arab News, il a rencontré le ministre saoudien des Communications et des Technologies de l’information, Abdullah Al-Swaha, afin d’explorer de nouvelles pistes de collaboration.
Le ministre saoudien des Communications et des Technologies de l’information, Abdullah Al-Swaha, a rencontré Lip-Bu Tan, PDG d’Intel, pour discuter des domaines de partenariat dans le développement des semi-conducteurs et des technologies informatiques avancées, ainsi que du renforcement de la collaboration dans la construction d’infrastructures d’intelligence artificielle et de technologies futures.– Arab News
Bien que les détails de leur conversation restent confidentiels, il est clair qu’Intel souhaite nouer des partenariats avec l’une des plus grandes économies du Moyen-Orient, en se concentrant sur le développement de technologies informatiques de pointe et de solutions de semi-conducteurs. Les pays du Golfe, notamment l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, connaissent une transformation profonde de leurs stratégies économiques. Ils se concentrent de plus en plus sur les avancées technologiques en matière d’IA et de fabrication de semi-conducteurs. Bien que l’Arabie saoudite ait une expérience limitée en matière de fabrication, le pays est connu pour ses investissements importants dans diverses entreprises.

La perspective d’implanter une usine de fabrication de puces en Arabie saoudite n’est pas dénuée de fondement, compte tenu des vastes ressources dont dispose le pays pour soutenir de telles opérations. Le géant taïwanais des semi-conducteurs TSMC a notamment refusé une offre du Qatar pour la construction d’usines de fabrication de puces de pointe, probablement en raison de coûts de main-d’œuvre élevés et de difficultés d’approvisionnement. Intel, quant à lui, recherche activement des investissements importants pour développer ses capacités et a déjà conclu un partenariat avec SoftBank, soutenue par le Fonds d’investissement public (FIP) saoudien.
À ce stade, ces discussions restent spéculatives. Cependant, il existe un intérêt manifeste au sein des pays du Moyen-Orient pour diversifier leurs économies au-delà de leur dépendance traditionnelle au pétrole. Compte tenu de l’importance croissante de la fabrication de semi-conducteurs dans le paysage technologique actuel, il est probable que ces pays envisageront d’investir dans ce secteur crucial dans un avenir proche.
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