La consommation d’antidépresseurs est-elle plus élevée chez les femmes que chez les hommes après une rupture ? une étude révèle

La consommation d’antidépresseurs est-elle plus élevée chez les femmes que chez les hommes après une rupture ? une étude révèle

Une étude publiée dans le Journal of Epidemiology and Community Health a révélé d’importantes différences entre les sexes dans l’utilisation des antidépresseurs. La recherche a porté sur 228 644 personnes âgées finlandaises ayant vécu une rupture amoureuse.

La dépression tardive est un problème de santé mentale courant. S’il existe des liens clairs entre la dépression et les ruptures relationnelles, le lien après un divorce gris n’est pas bien établi.

Le divorce gris fait référence à la dissolution du mariage impliquant des personnes âgées de 50 ans ou plus. Les chercheurs voulaient comprendre l’utilisation d’antidépresseurs après un divorce gris.

Même si la présence d’un solide système de soutien peut être un facteur de protection, son absence peut entraîner des problèmes de santé mentale chez les personnes âgées. Quelle que soit la tranche d’âge, l’utilisation d’antidépresseurs doit être surveillée.

Les femmes sont-elles plus sujettes aux effets de la dépression ? (Image via Unsplash/Jan Tinnerberg)
Les femmes sont-elles plus sujettes aux effets de la dépression ? (Image via Unsplash/Jan Tinnerberg)

La consommation d’antidépresseurs présente-t-elle des différences entre les sexes ?

La façon dont les individus font face à la dépression peut également varier en fonction de leurs symptômes. (Image via Pexels. Artem Podrez)
La façon dont les individus font face à la dépression peut également varier en fonction de leurs symptômes. (Image via Pexels. Artem Podrez)

Les antidépresseurs fonctionnent pour de nombreuses personnes souffrant de trouble dépressif majeur . Selon l’étude, les chercheurs ont constaté une augmentation globale de la consommation d’antidépresseurs au cours des quatre années précédant la rupture de la relation.

Il est intéressant de noter que cela a été observé chez les deux sexes. De plus, ils ont constaté que la consommation d’antidépresseurs était plus élevée chez les femmes que chez les hommes.

Les chercheurs souhaitaient également comprendre l’impact du repartenariat sur les individus. Ils ont constaté que les femmes ne présentaient pas beaucoup de diminution de leur consommation d’antidépresseurs, même après avoir renoué avec un partenaire.

Cela pourrait indiquer que les femmes (en général) peuvent avoir plus de mal à s’adapter émotionnellement après une rupture. La dépression chez les personnes âgées peut créer des difficultés complexes et à plusieurs niveaux pour les individus.

Des gains plus faibles pour les hommes après une nouvelle relation peuvent être attribués à divers facteurs. Par exemple, les chercheurs ont ajouté que le mariage profite davantage à la santé mentale des hommes. De plus, ils sont susceptibles de rechercher un soutien émotionnel pour trouver un nouveau partenaire.

Selon la culture, les femmes peuvent être responsables d’autres choses, comme s’occuper d’une famille recomposée. Tous ces facteurs montrent que la dépression persiste non seulement au niveau individuel, mais à un niveau sociétal plus large.

Cette étude nous encourage à voir ce qui peut aider les personnes âgées, en particulier celles souffrant de problèmes de santé mentale. Un réseau de soutien solide, une collaboration avec un professionnel de la santé mentale, une surveillance des effets des antidépresseurs et d’autres facteurs peuvent les aider.

La société constate une augmentation du nombre de divorces gris et des problèmes de santé mentale qui y sont associés, comme la dépression. Bien que chaque étude de recherche ait ses propres limites, il devient important de considérer ses implications.

Prendre soin de soi est essentiel à toutes les étapes de la vie. Les chercheurs ont conclu que le divorce, la séparation et le deuil après 50 ans étaient associés à une augmentation de 3 à 7 % de la consommation d’antidépresseurs.

Janvi Kapur est conseillère titulaire d’une maîtrise en psychologie appliquée avec une spécialisation en psychologie clinique.

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