
La dynamique du monde du catch a commencé à changer pendant les Monday Night Wars, en grande partie à cause des décisions prises par Hulk Hogan, qui ont finalement profité à la WWE au détriment de la WCW. En contraste frappant avec l’adoration qu’il inspirait dans le passé, les fans modernes ont exprimé leur mécontentement envers Hogan, notamment lors des récents épisodes de Raw. Ironiquement, pendant son passage en tant que Hollywood Hulk Hogan dans le New World Order (nWo), il était l’une des figures les plus respectées du catch. La nWo a représenté l’une des expériences les plus marquantes du catch professionnel, mettant en valeur le génie de Hogan en tant qu’artiste.
Cependant, à la fin des années 1990, la popularité de la WCW a chuté, ce qui a conduit à l’ascension de la WWE dans la bataille des audiences. Ce changement radical peut être attribué à un moment clé connu sous le nom de Fingerpoke of Doom. Au fond, cet événement a non seulement transformé le sentiment des téléspectateurs, mais a également démontré la fragilité de la position de la WCW sur le marché.
Le coup de doigt du destin : un moment déterminant dans l’histoire du catch
WCW Monday Nitro : 4 janvier 1999

À la fin des années 90, la WCW a utilisé la nWo de manière créative pour captiver le public et éloigner les fans de la WWE. Cependant, après le changement de face de Kevin Nash en 1998, le groupe s’est scindé en deux factions : la nWo Wolfpac dirigée par Nash et la nWo Heel Hollywood. Le tournant s’est produit à Starrcade, où malgré la victoire de Nash sur Goldberg, l’histoire a pris une tournure inattendue. Nash, toujours en statut de babyface, a offert à Goldberg un match revanche lors de l’épisode suivant de Nitro.
Dans un retournement de situation choquant, le scénario de la WCW a dicté que Goldberg serait arrêté pour des accusations fictives, ce qui a permis à Hogan de défier Nash pour le titre. Le main event s’est terminé avec Hogan qui a simplement poussé Nash, le faisant tomber de manière spectaculaire. Ce moment a conduit à la victoire de Hogan pour le titre et à la désillusion des fans de la nWo, révélant que la rivalité tant attendue n’était en fait qu’une mise en scène.
Un aspect notable qui a été négligé est le retour ultérieur de Goldberg au Georgia Dome, où il a tenté de contrecarrer la nWo. Cela semblait presque être une réponse à la réaction anticipée des fans suite au Fingerpoke. Malheureusement, cet effort n’a pas réussi à atténuer les dégâts, car la nWo a finalement mis fin au show en éliminant Goldberg, aliénant encore plus les téléspectateurs.
La réponse stratégique de la WWE à la chute de la WCW
Alors que la nWo s’est effondrée, la WWE a saisi l’opportunité
L’importance de ce moment est amplifiée si l’on considère la stratégie de contre-programmation de la WWE à cette époque. Alors que Nitro trébuchait, Monday Night Raw a présenté un main event palpitant où Mankind a affronté The Rock pour le titre de champion de la WWE. Avec l’aide du très populaire Stone Cold Steve Austin, Mankind a remporté une victoire émouvante, marquant un événement notable où il a remporté son premier titre de champion du monde, un moment profondément honoré par les fans.
La victoire inattendue de la WWE illustre un contraste frappant : non seulement les fans de la WCW étaient mécontents, mais la WWE a aussi astucieusement fourni une alternative intéressante lors d’une soirée où la compétition s’essoufflait. Les publics du catch étaient alors très divisés, la loyauté dictant souvent les affinités des fans. Cependant, des participants comme Mick Foley ont réussi à transcender ces divisions, les deux camps se ralliant autour de son succès au championnat.
Révéler des problèmes plus profonds avec la direction créative de la WCW
Qu’est-ce que la WWE a fait de plus efficace ?
Comme mentionné précédemment, les défauts de la WCW ont été accentués par rapport aux stratégies efficaces de la WWE lors de cette nuit fatidique. Un faux pas critique s’est produit lorsque Tony Schiavone a révélé par inadvertance le résultat du main event de Raw pendant la diffusion de Nitro. C’était une tactique fréquemment employée par la WCW, mais cette fois-ci, elle s’est retournée contre elle de manière spectaculaire en faisant la promotion d’un segment que les fans voulaient voir. Les remarques de Schiavone, destinées à dissuader les téléspectateurs, impliquaient ironiquement que la WWE proposait en effet un contenu convaincant qui méritait l’attention.
Les spéculations ont longtemps entouré l’implication de Hogan dans le concept du Fingerpoke, compte tenu de ses dispositions de contrôle créatif. Bien qu’il se soit distancé de l’incident dans des interviews, les répercussions de ses décisions ne peuvent être ignorées. Même sans les erreurs de la WCW, l’hypothèse demeure que la WWE a réussi à fournir une narration authentique et satisfaisante qui a abouti à des résultats favorables pour les fans. Contrairement au Fingerpoke, les récits de la WWE ont souvent honoré l’investissement et les attentes de leur public.
Le contraste entre le Fingerpoke of Doom et les paradigmes narratifs de la WWE souligne les défis auxquels la WCW a dû faire face pour fidéliser ses fans. Alors que la WWE offrait un sentiment de résolution, la WCW laissait aux téléspectateurs le sentiment que leur temps était perdu, ce qui a provoqué un changement significatif dans les préférences des téléspectateurs à l’aube du 21e siècle.
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