Hope Marvel renoue avec les véritables éléments d’horreur de Venom

Hope Marvel renoue avec les véritables éléments d’horreur de Venom

Attention ! Contient des spoilers sur Marvel’s Spider-Man 2 ! Au fil du temps, à mesure que les personnages de bandes dessinées évoluent, leurs personnalités distinctes peuvent souvent se diluer. Si certaines adaptations renforcent l’attrait du personnage, d’autres peuvent s’éloigner trop de l’essence originale. Dans le cas de Venom, il semble que Marvel ait progressivement perdu le contact avec ce qui rendait initialement ce personnage vraiment terrifiant, le reléguant au statut de monstre générique.

Les représentations contemporaines de Venom le représentent souvent comme une brute imposante qui se concentre uniquement sur la destruction ou la domination du monde, motivée par les ambitions de l’espèce symbiote. Cette représentation simpliste nuit à la dynamique complexe des personnages qui a rendu Venom unique, en simplifiant à outrance ses motivations et en réduisant son scénario à un simple chaos.

Gros plan extrême du symbiote Venom, avec sa langue emblématique qui fouette tout autour.

Au fond, Venom devrait être une image sombre de Spider-Man. Cependant, il semble y avoir un décalage dans les récits actuels, où les auteurs négligent souvent cette facette essentielle. Le rôle de Venom n’est pas principalement de semer le chaos ; il incarne plutôt un mélange complexe d’héroïsme tordu et de sens des responsabilités malavisé.

Examen d’un exemple contemporain de Venom : l’interprétation d’Insomniac

Attractivité visuelle (reconnaître les aspects positifs)

Le venin d'Insomniac se balance à travers la ville sous la pluie

Pour illustrer les différences entre une représentation erronée et une représentation traditionnelle de Venom, analysons le personnage tel qu’il est représenté dans Spider-Man 2 de Marvel, un jeu vidéo que beaucoup de gens en dehors du cercle des comics reconnaissent. Si le jeu excelle dans la traduction de l’histoire de Spider-Man dans un format attrayant, la représentation de Venom suscite des inquiétudes.

Dans le jeu d’Insomniac, Venom apparaît comme un antagoniste important. Cependant, cette version s’écarte considérablement des origines traditionnelles du personnage. Au lieu d’Eddie Brock, ils ont opté pour Harry Osborn, ce qui brouille l’identité de Venom. De plus, cette itération le dépeint comme un méchant classique à la moustache tourbillonnante avec un objectif singulier de domination du monde, manipulant sans effort Harry pour accomplir ce plan.Cette motivation semble déconnectée du récit de Spider-Man, éclipsant la profondeur du personnage associée à Venom.

Ce qui rend cette version problématique, c’est que Venom est fondamentalement le pendant sombre de Peter Parker. La version d’Insomniac n’a pas ce lien, incarnant un personnage qui, bien qu’il revendique des intentions altruistes, utilise principalement la manipulation pour parvenir à ses fins. Ses pitreries apparaissent souvent ridicules et fantaisistes, ce qui contraste fortement avec sa malveillance intentionnelle.

La juxtaposition de la bêtise et de la violence dans Venom

De l’humour à l’horreur : un trait distinctif

Venom chante des étrangers dans la nuit

Spider-Man utilise souvent l’humour pour désamorcer les situations tendues, tandis que les plaisanteries d’Eddie Brock découlent de sa psyché instable. La distinction est essentielle : alors que les ennemis de Spider-Man poursuivent des objectifs tangibles, Venom a terrifié le public car sa motivation transcendait l’intérêt personnel : il souhaitait seulement détruire Spider-Man, persuadé que c’était une quête vertueuse. Cette logique tordue ajoute une couche de complexité à son personnage.

Un exemple particulièrement mémorable qui illustre le sens déformé de la moralité d’Eddie s’est produit lorsqu’il a rencontré un sans-abri en quête d’aide. Dans un accès de bienveillance malavisée, Venom a fait une descente dans une bijouterie et a présenté le butin au sans-abri, restant imperturbable alors que les forces de l’ordre arrêtaient la victime sans méfiance.

Eddie incarne un personnage aux prises avec un profond détachement de la réalité. Sa tentative malavisée d’aider quelqu’un à se faire voler met en évidence une profonde incompréhension de l’héroïsme, renforçant encore sa nature terrifiante.

Un désir malavisé d’aider : le paradoxe de Venom

La véritable horreur : les mauvaises intentions

Aucun

Réduire Venom à un simple monstre sape les complexités qui le rendent captivant. Il incarne ce que Spider-Man pourrait devenir s’il perdait complètement sa boussole morale. Tout au long de leurs confrontations, Venom fait preuve de clarté morale, comme lorsqu’il interrompt une attaque pour aider un civil en péril, pour revenir quelques instants plus tard à son obsession mortelle pour Spider-Man. Cette représentation nuancée distingue Venom des autres méchants comme le Bouffon Vert, illustrant sa compréhension du bien et du mal, bien qu’à travers un prisme déformé.

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