Microsoft et le piratage de logiciels : une étude controversée
Un ancien employé de Microsoft a récemment déclenché des discussions sur X (anciennement Twitter) concernant l’indifférence apparente de l’entreprise envers les utilisateurs qui piratent ses systèmes d’exploitation, en particulier Windows 10 et 11. Dans une série de publications, l’utilisateur @Barnacules détaille les méthodes controversées d’activation de ces systèmes d’exploitation via des serveurs KMS non autorisés, qui violent de manière flagrante les accords de licence.
Comprendre le KMS et ses implications
Pour clarifier les choses, KMS, ou Key Management Service, est une technologie utilisée par Microsoft pour l’activation en volume dans les environnements d’entreprise. Les entreprises déploient généralement des serveurs KMS autorisés pour activer les produits Windows et Office sur leurs réseaux. En revanche, les consommateurs individuels s’appuient souvent sur des clés d’activation standard obtenues auprès de détaillants légitimes ou de sources moins fiables, qui, selon @Barnacules, échappent également à l’attention de Microsoft malgré de fréquents rapports d’utilisation abusive.
Le côté obscur de KMS : le piratage
Malheureusement, KMS est devenu un moyen privilégié pour le piratage de logiciels. Les serveurs KMS non autorisés, piratés ou tiers permettent aux utilisateurs d’activer les logiciels Microsoft sans rémunérer l’entreprise, ce qui qualifie ces actions de piratage classique.
Saviez-vous que vous pouvez activer Windows 11 à l’aide d’un serveur d’activation tiers sur Internet, décrit dans des dizaines de projets GitHub que Microsoft n’essaie délibérément pas d’arrêter car, en fin de compte, ils veulent que vous exécutiez Windows 11 parce que vous êtes le produit ! 😏… pic.twitter.com/4x3EY9eoT0
— Barnacules Nerdgasm (@Barnacules) 8 janvier 2025
Le point de vue de Microsoft sur le piratage
Selon @Barnacules, Microsoft ne semble pas perturbé par l’utilisation sans licence de Windows 11, suggérant que « vous êtes le produit ». Cette perspective est soulignée par les nombreux désagréments et publicités que Microsoft intègre dans son système d’exploitation, incitant les utilisateurs à remettre en question l’engagement de l’entreprise à contrôler les problèmes de licence.
Tant que la méthode d’activation n’empêche pas Microsoft de déployer des mises à jour sur la machine ou de désactiver sa capacité à collecter la télémétrie de la machine, alors ils ne se soucient pas de savoir comment elle y parvient et reste sur leur IMHO en fonction de leur réponse à tout cela.
— Barnacules Nerdgasm (@Barnacules) 8 janvier 2025
Les risques du piratage de logiciels
Quel que soit le point de vue que l’on a sur les politiques de Microsoft, il est important de reconnaître que le piratage est illégal et constitue une violation des contrats de licence des logiciels. Le piratage expose les utilisateurs à des risques importants, notamment aux logiciels malveillants et aux ransomwares, qui peuvent compromettre les données personnelles et l’intégrité du système. De plus, les personnes qui utilisent des logiciels piratés n’ont pas droit au soutien officiel de Microsoft, ce qui peut entraîner d’autres complications.
Observations de l’intérieur
Il est en effet fascinant de voir une personne ayant une expérience dans le développement de versions Windows importantes discuter ouvertement du piratage de logiciels devant plus de 100 000 abonnés sur X.
Réflexions finales
Ce débat en cours sert à rappeler aux utilisateurs de logiciels que « le piratage est un crime ! ».
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