Dans le paysage médiatique actuel, il n’est pas rare de voir des individus exprimer des opinions non sollicitées sur divers sujets sur des plateformes comme YouTube. Ce phénomène est persistant, en particulier chez certains commentateurs masculins qui considèrent que les médias ne sont « pas destinés à leur public » mais continuent de les critiquer. La question se pose alors : pourquoi s’engager dans cette voie négative ?
Ces commentateurs ont souvent recours à l’agressivité, attaquant quiconque s’écarte de leur point de vue, étouffant ainsi toute appréciation authentique des expériences médiatiques diverses. Ils créent un environnement hostile pour les fans – récemment, beaucoup ont pris pour cible ceux qui apprécient des titres comme The Acolyte ou, plus récemment, le film Wicked .
Comprendre la critique de Wicked
Avant d’aller plus loin, clarifions les choses : je reconnais pleinement que les hommes peuvent apprécier Wicked et le font . Ma critique cible spécifiquement ceux qui, comme on pouvait s’y attendre, ne l’aiment pas mais choisissent d’exprimer ouvertement leur dédain pour le sport. Un exemple typique est le YouTubeur connu sous le nom de Critical Drinker.
Son dernier volet, intitulé « Wicked – I Can’t Believe I’m Reviewing This Movie », présente involontairement une critique plutôt favorable, bien que parsemée de réserves. Il commence par mentionner sa remarque sarcastique initiale à l’encontre de Cynthia Erivo, donnant le ton d’une admiration réticente pour le film.
Bien qu’il reconnaisse que le film est « assez divertissant pour ce qu’il est », la rhétorique du Critical Drinker transforme souvent l’appréciation honnête en piège, ce qui rend difficile pour les spectateurs de valider leur appréciation du film sans faire l’expérience de son commentaire sarcastique.
Peut-être que tu pourrais simplement ne pas le faire… personne ne t’y oblige. Payer pour voir un film que tu savais que tu allais détester est une perte de temps.
pic.twitter.com/NR2WacHLh7– Maximus Decimus Meridius (@Cambergh02C) 30 novembre 2024
Le message de Wicked ne correspond pas à la réalité
Les critiques les plus courantes à l’encontre de ces personnalités de YouTube portent sur leur incapacité à saisir les messages centraux véhiculés par les médias qu’ils examinent. Par exemple, Wicked fait profondément écho aux sentiments politiques de l’ère George W. Bush, que le Critical Drinker rejette en raison de son manque d’explicitation dans ses messages.
Pour étayer son argument, il fait des comparaisons avec d’autres films, comme Barbie , cherchant apparemment à valider ses opinions contradictoires sur Wicked . Cela nous amène à une question cruciale : chaque film doit-il prouver sa valeur pour être apprécié ?
Il peut être contre-productif de se livrer à une critique de film qui soumet les films à un examen rigoureux. Cette vidéo nous rappelle que tous les films ne méritent pas une critique, surtout lorsque la conclusion se résume à ceci : si vous l’aimez, vous l’aimerez, sinon, passez à autre chose.
Adopter la simplicité du plaisir
Bien qu’il soit plutôt agréable de voir quelqu’un comme le Critical Drinker s’intéresser à un film comme Wicked et l’apprécier , son commentaire passe souvent à côté de l’essentiel : apprécier simplement l’art sans objectif précis. Il n’y a aucune obligation pour tout le monde d’exprimer une opinion sur un média, en particulier si celle-ci se termine par une critique tiède.
Son dernier point à retenir – si vous aimez, tant mieux, sinon, trouvez autre chose – est rarement considéré comme une critique constructive. De plus, si la critique de cinéma se nourrit d’opinions contraires, feindre un penchant inattendu pour une comédie musicale destinée à la mépriser est malhonnête.
En fin de compte, sa critique porte atteinte au talent d’artistes comme Ariana Grande et Cynthia Erivo, révélant un modèle de moquerie qui transparaît dans son commentaire. Nous vivons actuellement dans une culture où parler de tout semble obligatoire, mais ce n’est pas nécessaire. Même les cinéphiles passionnés peuvent choisir de rester silencieux.
Pour la prochaine vague de commentateurs qui se retrouveraient déconcertés par la critique de films qu’ils avaient initialement l’intention de critiquer, une meilleure approche serait peut-être de renoncer complètement à publier des critiques, en particulier lorsqu’ils s’appuient sur des images douteuses pour passer à côté de l’essence du matériel qu’ils critiquent.
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