Diddy met en vente un avion privé dans le cadre d’un troisième appel à la libération sous caution

Diddy met en vente un avion privé dans le cadre d’un troisième appel à la libération sous caution

Le 8 octobre, les représentants légaux de Sean « Diddy » Combs ont déposé un recours contre le refus de sa libération sous caution auprès de la Cour d’appel des États-Unis pour le deuxième circuit. Auparavant, les demandes de libération sous caution de Diddy avaient été rejetées à deux reprises par le tribunal de district des États-Unis pour le district sud de New York.

Le juge Andrew Carter, qui supervise l’affaire fédérale de Diddy, aurait rejeté une demande de caution de 50 millions de dollars, invoquant des préoccupations telles que l’intimidation des témoins, les tendances violentes, l’entrave à la justice et la menace pour la sécurité d’autrui.

Au cours des premières phases du deuxième appel de libération sous caution, les avocats de Diddy ont indiqué au tribunal que Combs limiterait ses déplacements aériens. Cependant, des rapports de Page Six suggèrent que le fondateur de Bad Boy Records envisage de vendre son jet privé à l’approche de son troisième appel de libération sous caution. L’avion se trouve actuellement à Los Angeles.

Informations clés sur la situation actuelle de Diddy en matière de caution

Sean Combs a fait sa première comparution devant le tribunal fédéral des États-Unis pour le district sud de New York à Manhattan le 17 septembre, faisant face à des accusations comprenant complot de racket, trafic sexuel par la contrainte et facilitation de la prostitution.

Il a plaidé « non coupable » de toutes les accusations, mais sa libération sous caution lui a été refusée après que les procureurs l’ont qualifié de « risque sérieux de fuite », en référence à sa richesse considérable et à son accès à des avions privés. Sa première offre de libération sous caution de 50 millions de dollars comprenait des garanties provenant de son manoir de 48 millions de dollars à Miami et de la propriété de sa mère Janice Hall Combs. Son équipe juridique a proposé que le gouvernement fédéral surveille sa localisation à l’aide d’un appareil GPS et limite ses vols.

Après le refus initial de la libération sous caution, ils ont demandé une deuxième série d’appels le lendemain, présentant une offre de caution améliorée qui comprenait des engagements à fournir à la société de sécurité surveillant les résidences de Diddy à Miami et à Los Angeles des registres de visiteurs nocturnes pour les forces de l’ordre.

En outre, Diddy aurait accepté de se soumettre à des tests de dépistage de drogue hebdomadaires, de limiter ses visites à des membres de sa famille, dont sa mère et ses enfants, et à des amis qui ne sont pas impliqués dans son affaire judiciaire. Il aurait également accepté de s’abstenir d’utiliser Internet ou le téléphone et d’être surveillé 24 heures sur 24.

Suite à ces mesures, la défense de Diddy a déposé cette semaine un recours contre sa libération sous caution refusée à deux reprises devant la Cour d’appel des États-Unis pour le deuxième circuit. Outre les conditions évoquées précédemment, Combs aurait proposé de « mettre son avion privé en vente » et de limiter ses déplacements terrestres à Miami et New York.

Dans ce contexte, l’équipe juridique de Diddy affirme avoir fourni un « ensemble de mesures de cautionnement solides avec des conditions extrêmement restrictives », allant même jusqu’à restituer volontairement son passeport et à demander sa libération immédiate avant le procès.

« M. Combs est présumé innocent. Il s’est rendu à New York pour se rendre, sachant qu’il serait inculpé. Il a pris des mesures importantes pour montrer son intention de contester les accusations, et non de fuir. L’accord de mise en liberté sous caution qu’il a présenté élimine tout risque de préjudice pour autrui ou de contact avec des témoins », ont déclaré ses avocats.

La défense a également critiqué les refus de mise en liberté sous caution et la détention qui a suivi, les qualifiant d’erronés, en affirmant qu’ils manquaient de fondement factuel ou d’analyse complète. Elle soutient que le gouvernement fédéral n’a pas fourni de preuves solides pour qualifier Diddy de « danger » pour la société et a qualifié les allégations de subornation de témoins de vagues et spéculatives.

Pour rappel, le rappeur a été appréhendé le 16 septembre à l’hôtel Park Hyatt de New York après avoir été inculpé par un grand jury pour les chefs d’accusation susmentionnés. Actuellement, Diddy est détenu au Metropolitan Detention Center de Brooklyn sans possibilité de libération sous caution jusqu’à la date de son procès, qui n’a pas encore été dévoilée.

Il devrait comparaître devant le tribunal le 9 octobre. Son avocat, Marc Agnifilo, a déclaré que Diddy avait l’intention de rejeter tout arrangement en vue d’une peine de réclusion. On ne sait pas encore si son troisième appel en vue d’une libération provisoire sera accordé. S’il est reconnu coupable, Diddy pourrait être condamné à une peine allant de 15 ans de prison à la prison à vie dans une prison fédérale, selon des informations de la BBC.

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