Denzel Washington, figure acclamée à Hollywood, a exploré différents genres au cours de sa brillante carrière, mais un seul film entre sans équivoque dans la catégorie de l’horreur : le thriller surnaturel Fallen de 1998. Ce film mérite une reconnaissance bien plus grande que ne le laisse penser son accueil initial. Dans Fallen , Washington incarne un détective chevronné de Philadelphie qui se plonge dans une série de meurtres rituels liés à un tueur en série notoire qu’il a aidé à faire condamner. Ce qui commence comme un thriller religieux captivant évolue progressivement vers l’horreur surnaturelle, introduisant des éléments de possession démoniaque au fur et à mesure du déroulement du récit.
À sa sortie, Fallen a été considéré comme une déception au box-office, mais au fil du temps, il a développé un culte, beaucoup le considérant comme l’une des performances les plus sous-estimées de Washington. Le film bénéficie d’un scénario inventif et sombre qui capture efficacement l’essence d’un récit d’horreur effrayant, renforcé par les performances solides de son casting talentueux. Il est étonnant que de nombreux cinéphiles occasionnels ne connaissent pas Fallen et ses mérites.
Le seul film d’horreur du portfolio de Denzel Washington
Les thrillers abondent, mais celui-ci est un véritable film d’horreur
Denzel Washington, qui a remporté deux Oscars, est considéré à juste titre comme l’un des plus grands acteurs dramatiques de tous les temps. Son impressionnante filmographie comprend des films d’action et de thriller, avec des titres acclamés comme The Bone Collector , The Book of Eli et Crimson Tide . Bien qu’il ait excellé dans les thrillers policiers qui font souvent allusion à des éléments d’horreur, Fallen est son seul film d’horreur.
Déchu – Détails clés |
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Date de sortie |
Directeur |
Budget |
Recettes brutes au box-office |
Score du RT Tomatometer |
Score du Popcornmeter RT |
16 janvier 1998 |
Grégory Hoblit |
46 millions de dollars |
25,2 millions de dollars |
40% |
72% |
Si Washington a joué dans de nombreux thrillers, Fallen est sans conteste sa seule contribution significative au genre de l’horreur. Il mélange des thèmes surnaturels avec un récit profondément troublant qui tourne autour d’une entité capable de posséder des individus par contact physique. Ce postulat effrayant résume plusieurs sous-genres de l’horreur, reflétant l’intrigue de la fin des années 1990 avec les récits de tueurs en série.
Un casting impressionnant, dont John Goodman et James Gandolfini
Un joyau caché aux talents remarquables
Aux côtés de Denzel Washington, Fallen est rempli de stars notables qui pourraient surprendre même les cinéphiles les plus fervents. John Goodman, connu pour son rôle emblématique de Walter Sobchak dans The Big Lebowski , fait équipe avec le personnage de Washington, le détective John Hobbes. James Gandolfini, devenu célèbre en incarnant Tony Soprano dans Les Sopranos de HBO , apparaît dans un petit mais mémorable rôle de collègue de Hobbes, mettant en valeur son talent dans une scène où il est possédé.
L’entité responsable du chaos s’appelle Azazel, s’inspirant de l’ange déchu biblique connu pour transmettre des connaissances interdites, ce qui correspond parfaitement au titre du film. De plus, Donald Sutherland incarne un collègue enquêteur qui soupçonne Hobbes des meurtres, tandis qu’Elias Koteas endosse le rôle du tueur en série dérangé Edgar Reese. Embeth Davidtz , bien connue pour ses performances dans La Liste de Schindler et Matilda , incarne efficacement Gretta Milano, livrant une performance troublante mais convaincante.
Un film d’horreur religieux sous-estimé et inquiétant
Un récit obsédant enraciné dans l’occulte
L’un des aspects les plus convaincants du film, et une raison majeure pour laquelle il mérite une plus grande attention, est son postulat unique. Le concept d’un démon qui possède des individus en passant d’une personne à l’autre – et la terreur psychologique qui s’ensuit – imprègne le récit d’une atmosphère troublante. Grâce aux performances exceptionnelles des acteurs, ce postulat se dévoile de manière captivante et terrifiante. Les railleries étranges et chantantes du démon Azazel sont devenues l’un des éléments d’horreur mémorables de la fin des années 90.
Le réalisateur Gregory Hoblit crée habilement une ambiance envoûtante, en utilisant les ombres et la lumière pour favoriser une sensation de mouvement dans l’obscurité, intensifiant la paranoïa du public ainsi que la menace imminente d’un démon qui peut frapper quiconque qu’il touche. La confrontation culminante de Hobbes avec Azazel, ainsi que le retournement de situation choquant du film, soulignent pourquoi Fallen mérite bien plus d’éloges qu’il n’en a reçu au fil des ans.
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