
À la découverte du monde fascinant de 7’scarlet
La perte d’un être cher peut laisser une trace indélébile dans l’esprit d’une personne, l’incitant souvent à tourner la page, même si cela la conduit à des situations risquées. Le jeu otome 7’scarlet aborde précisément ce thème, plongeant les joueurs dans une histoire déclenchée par la disparition d’une personne qui ramène les membres de la famille dans leur ville natale, où se cachent secrets et vérités. Fait remarquable, près de dix ans après sa sortie initiale en 2016, le jeu conserve une certaine fraîcheur avec son lancement sur Nintendo Switch.
Un voyage de retour à Okunezato
Des années auparavant, Ichiko Hanamaki a grandi à Okunezato, mais ses souvenirs de cette époque sont clairsemés. La situation s’intensifie lorsque son frère, Hanate, disparaît mystérieusement lors d’une visite en ville.À l’approche des vacances d’été, son ami Hino retourne à une réunion du Club des Surnaturels d’Okunezato. Ichiko saisit l’occasion de l’accompagner, aspirant à découvrir l’inconnu. L’opportunité fortuite de travailler à l’hôtel Fuurinkan prolonge son séjour, lui permettant d’approfondir le sort de son frère et potentiellement de renouer des liens avec des connaissances oubliées depuis longtemps. Hantée par un besoin de clarté, Ichiko saisit cet été comme une occasion de découverte et de romance.
L’attrait du mystère et de la romance
7’scarlet mêle habilement des éléments de mystère à un format de simulation de rencontres, une caractéristique qui perdure dans sa version Switch actuelle. Selon l’intérêt romantique que le joueur poursuit, il découvrira progressivement différentes facettes du mystère qui l’entoure. Ces chemins vont des menaces immédiates pour la sécurité d’Ichiko à des explorations plus approfondies des légendes surnaturelles entourant Okunezato, notamment les menaçants Revenants qui rôdent dans ses rues. L’issue de ces interactions peut également mener les joueurs vers des révélations sur la disparition d’Hanate, le succès romantique variant selon le partenaire choisi.
Art et exécution narrative
La présentation visuelle de 7’scarlet est remarquable, avec des personnages impressionnants et une interface intuitive. Le jeu propose une grande variété d’images de synthèse sur différents itinéraires ; cependant, un chemin semble moins développé, ce qui pourrait nuire à l’expérience globale. La plupart des intrigues illustrent habilement la construction progressive de la relation entre Ichiko et son partenaire amoureux, évitant ainsi les transitions brutales vers une romance sans fondement.
Maintenir l’essence de l’original
En tant que portage, la version Switch rencontre encore certains problèmes rencontrés dans les versions Vita et PC précédentes. Point critique : la gestion du mystère central peut sembler incohérente ; tous les chemins ne résolvent pas correctement les problèmes liés au récit d’Ichiko et Hanate. Si certains itinéraires abordent efficacement l’histoire énigmatique de la ville et mènent à des conclusions satisfaisantes, d’autres laissent des questions importantes sans réponse. Les personnages Toa et Yuzuki sont particulièrement efficaces pour mener l’intrigue, mais l’itinéraire final, qui devrait idéalement apporter une conclusion, manque cruellement de développement et d’authenticité émotionnelle.

Réflexions finales
Malgré quelques défauts sur certains axes, 7’scarlet s’impose comme un jeu otome captivant et aérien. Son récit unique, riche en rebondissements et en révélations surprenantes, le distingue des autres titres produits par Aksys, Otomate et Idea Factory. Sa sortie sur Switch, prévue le 15 mai 2025, promet de toucher un public encore plus large, permettant à davantage de joueurs d’explorer son histoire captivante.
Laisser un commentaire