« Inquiétudes concernant la réaction de Diddy au rejet » : une nouvelle action en justice intentée contre Combs alors que des détails troublants font surface

« Inquiétudes concernant la réaction de Diddy au rejet » : une nouvelle action en justice intentée contre Combs alors que des détails troublants font surface

Vendredi 27 septembre, une nouvelle plainte a été déposée devant la Cour suprême de l’État de New York contre le rappeur Sean « Diddy » Combs. La plaignante, un mannequin identifié comme Jane Doe, affirme que Diddy l’a maltraitée pendant plusieurs années et l’a même mise enceinte.

Dans le dossier juridique, elle affirme que Diddy a utilisé son ex, Yung Miami, pour la forcer à se faire avorter. De plus, Doe affirme que pendant une période de quatre ans, le rappeur l’a droguée et maltraitée à plusieurs reprises.

La plainte indique également que Combs a suivi ses déplacements et surveillé son téléphone. Jane Doe déclare qu’après lui avoir rendu visite à Miami au printemps 2022, elle s’est réveillée avec des ecchymoses sur ses pieds et une marque de morsure sur son talon.

Ignorant comment elle a subi ces blessures, la plainte affirme que Doe s’est sentie menacée et a eu peur pour sa sécurité si elle ne se conformait pas aux exigences de Diddy. Elle affirme :

« Jane Doe avait peur de ce que ferait le défendeur Combs si elle disait non. »

Allégations d’agression et enregistrement de relations sexuelles

Le rappeur fait à nouveau face à des problèmes juridiques (Image via Scott Dudelson/Getty Images)
Le rappeur fait à nouveau face à des problèmes juridiques (Image via Scott Dudelson/Getty Images)

Cette dernière action en justice contre Sean « Diddy » Combs fait suite à un incident précédent impliquant son arrestation pour trafic sexuel présumé. Les allégations précisent le préjudice émotionnel causé à Doe et demandent des dommages et intérêts.

Le procès affirme que Diddy l’a violée et maltraitée sexuellement pendant une période allant de l’automne 2020 à juillet 2024, quelques mois seulement après que Homeland Security Investigations a effectué des perquisitions dans les résidences de Combs à Miami et à Los Angeles.

Les documents indiquent que Combs et ses associés auraient enregistré en secret leurs relations sexuelles, laissant la femme anxieuse, déprimée et inquiète pour sa sécurité. La plainte affirme également que Diddy aurait maintenu le contact avec Doe pour « contrôler ses actions ».

En outre, Diddy aurait découragé Doe de travailler en lui versant une allocation, qu’il utilisait comme moyen de contrôle. La plainte détaille également un incident survenu en juillet 2024, au cours duquel Diddy a « ordonné » à Doe de lui rendre visite à Miami. À son arrivée, elle a affirmé qu’il lui avait « fourré deux pilules dans la bouche ». Après avoir essayé de boire de l’eau, elle a décrit le goût comme « étrange », ce qui l’a fait se sentir mal.

Le procès continue :

« Le lendemain matin, Jane Doe se sentait malade et confuse et ne se souvenait pas de ce qui s’était passé la nuit précédente et la chambre était en désordre. »

L’avocat de Doe, Napoli Shkolnik de New York, a critiqué Combs, déclarant :

« Personne n’est au-dessus de la loi. »

En outre, Napoli a souligné :

« Les personnalités influentes de l’industrie du divertissement exploitent depuis longtemps les artistes en herbe et leurs fans. De récents procès très médiatisés visent à tenir ces célébrités responsables, ce qui pourrait potentiellement transformer les pratiques de l’industrie et rendre justice aux victimes. La célébrité et la richesse ne protègent pas Sean « Diddy » Combs des graves allégations de trafic et d’abus sexuels. »

Ce procès fait suite à la récente arrestation de Diddy et à son emprisonnement ultérieur.

Combs reste en détention

Combs, âgé de 54 ans, a été arrêté il y a 10 jours pour des accusations de racket, pour lesquelles il a plaidé non coupable. Après son arrestation, un acte d’accusation a révélé que les autorités fédérales ont découvert de la drogue, des armes et des bouteilles d’huile pour bébé dans les résidences de Combs à Miami et à Los Angeles.

Dans ces documents, les procureurs fédéraux décrivent Combs comme le chef d’une prétendue entreprise criminelle qui soumet régulièrement les femmes et d’autres personnes à des abus physiques et sexuels.

L’acte d’accusation allègue en outre :

« Combs exerçait un contrôle sur ses victimes, entre autres, par la violence physique, des promesses d’opportunités de carrière, l’octroi ou la menace de refus d’un soutien financier, et par d’autres moyens coercitifs, notamment en suivant leurs allées et venues, en dictant l’apparence des victimes, en surveillant leurs dossiers médicaux, en contrôlant leur logement et en leur fournissant des substances contrôlées. »

Pour sa défense, l’avocat de Combs, Marc Agnifilo, a affirmé que la perspective d’un gain financier substantiel avait motivé les femmes qui accusaient son client. Cependant, il n’a pas encore contacté les médias à ce sujet.

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