
Dans l’univers emblématique de Dragon Ball Z, les arcs narratifs et les combats jouent un rôle essentiel pour captiver le public. Si de nombreux personnages sont plébiscités pour leur profondeur et leur évolution, d’autres peinent à trouver écho en raison d’une écriture médiocre. Bien que tous ne soient pas considérés comme mauvais, ils présentent des caractéristiques qui entravent leur potentiel, ce qui en fait des personnages parmi les plus frustrants de la franchise.
Qu’est-ce qui caractérise un personnage mal écrit ? L’absence de développement significatif est un aspect important. Souvent, certains personnages sont introduits pour le côté comique, mais ils sont souvent fades, ne suscitant pas le rire escompté. Cette liste vise à explorer les personnages dont les trajectoires narratives ont été difficiles, en soulignant ce qui aurait pu être amélioré pour éviter leur malencontreuse affectation. En fin de compte, une autre voie d’écriture aurait pu les transformer en personnages plus appréciés.
dixFils Goku
Trop pur pour son propre bien

En tant que héros principal, Goku est un personnage rempli de paradoxes qui suscitent à la fois admiration et frustration. Pour les fans de Vegeta, son habitude de faire de l’ombre aux autres lors des combats peut être particulièrement agaçante. Son implication, même d’outre-tombe – comme lors de la victoire de Gohan sur Perfect Cell – démontre à quel point son personnage nuit souvent aux moments héroïques des autres.
La bonté inébranlable de Goku entrave parfois ses prises de décision. Par exemple, son choix d’épargner la vie de Freezer sur Namek après un combat intense a démontré son sens moral, mais a aussi permis à un ennemi dangereux de survivre. De même, le moment où il a offert un haricot Senzu à Gohan pendant les Cell Games peut paraître généreux, mais a finalement sapé le plein potentiel de son fils. Un esprit plus stratégique pourrait faire de Goku un personnage plus nuancé et profond, passant du statut de simple héros à celui de personnage plus héroïque.
9 M. Satan (Hercule)
Délirant sans fin

Parmi le casting haut en couleur de Dragon Ball Z, M. Satan se distingue comme l’un des personnages les moins attachants. Son caractère bruyant et effronté, combiné à une prétention démesurée, donne souvent lieu à des éléments comiques qui manquent de pertinence. Son insistance à s’attribuer le mérite de victoires qu’il n’a pas remportées soulève des questions quant à son authenticité en tant qu’artiste martial.
S’il avait adopté une approche plus subtile, en apparaissant peut-être au dernier moment pour revendiquer une victoire, il aurait pu devenir un personnage plus charmant. Malheureusement, la croyance inébranlable de M. Satan en sa propre supériorité nuit à sa sympathie.
8 Qui Qui
Combattante naturelle devenue femme au foyer

Chi Chi est un exemple poignant de la perte de potentiel d’un personnage. Initialement présentée comme une combattante redoutable au passé captivant, son évolution vers une femme au foyer traditionnelle a terni son attrait initial. La dynamique entre Goku et Chi Chi représentait une fusion de force et d’affection, mais leur mariage a, contre toute attente, réorienté l’attention de Chi Chi vers la vie domestique.
Son rejet ultérieur des ambitions martiales de Gohan, l’empêchant ainsi de développer son véritable potentiel, illustre une perte significative de profondeur de caractère. Au lieu de nourrir une lignée de guerriers, Chi Chi est devenue le symbole d’une ambition réprimée.
7 Freezer
Nous l’avons compris, vous êtes mauvais

La réputation de Freezer comme l’un des méchants les plus célèbres de l’anime pourrait susciter le scepticisme quant à son inclusion dans cette liste. Cependant, son interprétation manque souvent de profondeur. Le personnage de Freezer est largement défini par son désir d’immortalité et de domination, ce qui donne lieu à des arcs narratifs répétitifs centrés sur des motivations similaires.
Le caractère cyclique de ses résurrections n’enrichit pas son récit, le dépeignant plutôt comme une caricature du méchant que comme un méchant complet. Ses objectifs plats et prévisibles atténuent la complexité que beaucoup de fans attendent de redoutables antagonistes.
6 Maître Roshi
Quand la perversion prend le dessus

Initialement présenté comme un mentor comique et sage, le personnage de Maître Roshi s’aventure sur un terrain inconfortable au fil de la série. Si ses moments d’humour restent divertissants, son comportement obscène et incessant devient de plus en plus inquiétant, éclipsant son rôle d’instructeur d’arts martiaux.
Même lors des moments clés comme le Tournoi du Pouvoir, il succombe à ses vieilles habitudes, faisant souvent dévier l’intrigue. Malgré ses prouesses martiales et son importance historique dans la formation des héros de la série, une réévaluation de son personnage aurait pu aboutir à une représentation plus équilibrée, plus pertinente auprès du public contemporain.
5 chou-fleurs
Un Super Saiyan qui se sentait forcé

Apparue dans Dragon Ball Super, Caulifla a d’abord captivé le public par son esprit fougueux et sa nature rebelle. Au sein de l’Univers 6, son personnage recelait un grand potentiel ; cependant, sa trajectoire est vite apparue artificielle. La facilité avec laquelle elle a débloqué la transformation en Super Saiyan était déconcertante comparée aux difficultés rencontrées par les personnages historiques.
Si son ambition de se développer est louable, la rapidité de sa progression manquait d’un récit convaincant. Cette évolution aurait pu bénéficier d’une approche plus progressive et crédible, permettant au public de s’identifier à son parcours.
4 autres
Statut injustifié de Super Saiyan légendaire

Kale, comme Caulifla, incarne des problèmes de profondeur et de développement de personnage. Sa transformation soudaine en Super Saiyan Légendaire ressemblait davantage à un élément narratif qu’au résultat d’une évolution. Si ses difficultés émotionnelles ont initialement renforcé son personnage, l’augmentation de puissance ultime a atténué la gravité de son arc narratif.
Contrairement à Broly, qui a affronté des obstacles insurmontables et succombé à son pouvoir, Kale a maîtrisé comme par magie une transformation tout aussi importante en quelques instants. Cette incohérence risque de compromettre l’histoire et la continuité que les fans chérissent.
3 Oolong
Donne du fil à retordre à Maître Roshi

Oolong, bien que populaire en tant que mascotte, incarne souvent les éléments agaçants des premiers moments de l’humour. Habitué à l’humour d’Akira Toriyama, ses facéties perverses semblent parfois désuètes et excessives. Son tristement célèbre souhait d’une culotte met en évidence un manque de maturité narrative qui laisse le spectateur perplexe.
Bien que ses apparitions soient moins fréquentes, le rôle d’Oolong continue de rappeler les particularités narratives que beaucoup peuvent trouver agaçantes plutôt que charmantes.
2 Broly (Dragon Ball Z)
Plus d’aboiements que de morsures

Le parcours du personnage de Broly offre une dichotomie intéressante. Si le récent film Dragon Ball Super : Broly a apporté une profondeur et un développement indispensables, son interprétation originale est restée à plat, le reléguant au rang d’adversaire unidimensionnel. L’intérêt initial des fans pour Broly provenait de sa force impressionnante, mais son histoire, peu développée, laissait beaucoup à désirer.
Dans ses versions précédentes, Broly agissait principalement comme un personnage redoutable mais creux. Ce n’est que dans les récits récents qu’il a acquis la complexité propre à un personnage d’une telle puissance, permettant au public d’apprécier enfin son évolution au-delà du simple antagonisme.
1 Jiren
Plat, ennuyeux et sans inspiration

Jiren incarne parfaitement le défi de présenter un personnage à la fois fort et attachant. Principal rival lors du Tournoi du Pouvoir, ses capacités sont indéniables : Goku a dû faire appel à son Ultra Instinct pour le défier. Cependant, la personnalité de Jiren est terriblement fade et détachée émotionnellement.
Ce manque de développement le rend moins attachant, ce qui rend difficile pour les fans de le soutenir ou de le rejeter. Le potentiel de profondeur de son personnage ne se concrétise jamais, créant une déconnexion flagrante pour le public, qui culmine avec des adieux sans éclat lors de ses dernières apparitions.
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