Dans une annonce historique, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré que le Cap-Vert avait réussi à éliminer le paludisme. Ainsi, il reconnaît les efforts considérables et le succès du pays dans l’éradication de cette maladie transmise par les moustiques.
Cette réalisation historique marque une étape importante dans la lutte mondiale contre le paludisme, en particulier dans la région africaine fortement touchée.
La route pour éliminer le paludisme
Situé dans l’océan Atlantique central, le Cap-Vert est un archipel composé de 10 îles. Historiquement, le pays a été aux prises avec de graves épidémies de paludisme, en particulier dans ses zones densément peuplées. Cependant, grâce à des interventions persistantes et ciblées, le Cap-Vert a inversé la tendance contre le paludisme, un exploit qui a été salué au niveau international.
Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a salué les réalisations du Cap-Vert dans une récente déclaration.
« Cela nous donne l’espoir qu’avec les outils existants et les nouveaux, notamment les vaccins, nous pourrons oser rêver d’un monde sans paludisme », a-t-il déclaré, soulignant l’importance de cette victoire non seulement pour le Cap-Vert mais pour le monde entier. communauté de santé.
Un modèle pour l’élimination du paludisme
Le parcours du Cap-Vert pour devenir sans paludisme a été ardu mais inspirant. Cela impliquait des stratégies globales, comprenant des mesures généralisées de contrôle des moustiques, des campagnes de santé publique et le renforcement de son système de santé pour diagnostiquer et traiter efficacement le paludisme.
Dans son communiqué, l’OMS a noté que le Cap-Vert est désormais le troisième pays africain, après Maurice et l’Algérie, à éliminer le paludisme.
Cette réussite est particulièrement remarquable compte tenu de la forte prévalence de la maladie dans la région africaine. Le succès du Cap-Vert constitue une lueur d’espoir et un modèle pour les autres pays qui luttent contre le paludisme.
Implications socio-économiques
La certification par l’OMS du statut d’absence de paludisme n’est pas seulement une victoire de santé publique ; cela a également des implications socio-économiques importantes. Le Cap-Vert, où le tourisme contribue à environ 25 pour cent du produit intérieur brut (PIB), devrait grandement bénéficier de cette réussite.
La certification devrait renforcer la confiance des visiteurs, attirer davantage de touristes et, par conséquent, renforcer l’économie du pays.
« Cette certification a le potentiel d’attirer davantage de visiteurs et de stimuler les activités socio-économiques dans un pays où le tourisme représente environ 25 % du PIB », note le communiqué de l’OMS.
Cet aspect souligne l’impact plus large des succès en matière de santé publique sur la santé économique et le développement d’un pays.
Le chemin à parcourir
Tout en célébrant cette étape importante, l’OMS et le Cap-Vert reconnaissent la nécessité de continuer à faire preuve de vigilance. La certification est accordée à condition qu’il n’y ait aucun cas de paludisme transmis localement depuis au moins trois ans.
Le maintien de ce statut nécessite une surveillance continue et une réponse rapide à toute épidémie potentielle, compte tenu notamment des défis liés à la mobilité mondiale et au changement climatique.
La réussite du Cap-Vert témoigne de la puissance des efforts soutenus en matière de santé publique et de la coopération internationale. Il s’ajoute à la liste croissante de 43 pays et d’un territoire certifiés exempts de paludisme par l’OMS, se rapprochant ainsi du rêve d’un monde sans paludisme.
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