L’arrestation du journaliste David Menzies après avoir tenté de poser des questions à la vice-première ministre et ministre des Finances du Canada, Chrystia Freeland, dans les rues de l’Ontario, le lundi 8 janvier 2024, a suscité l’indignation en ligne.
Filmé sur vidéo, l’incident montrait David Menzies, un journaliste de Rebel News, essayant d’interroger Freeland sur la décision du gouvernement canadien d’exclure le Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) de la liste des entités terroristes désignées.
Le ministre, aperçu en train de marcher dans la rue, dans le stationnement d’un centre commercial de banlieue de Richmond Hill, en Ontario, a tenté d’esquiver les questions du journaliste. Au cours de la rencontre, Menzies, qui est brièvement entré en collision avec un policier, a été saisi par le col, poussé contre un mur et accusé d’agression avant d’être placé en état d’arrestation.
Le clip, partagé par plusieurs personnes et visionné plus d’un million de fois, a incité un utilisateur stupéfait des réseaux sociaux à dire :
« Wow, ça sort tout droit d’un film d’espionnage ! Je ne peux pas croire que c’est filmé ! »
Les internautes réagissent à l’arrestation du journaliste canadien David Menzies devant la caméra
Un clip montrant l’arrestation du journaliste canadien David Menzies a stupéfié les utilisateurs des médias sociaux, qui ont pris des commentaires pour critiquer le gouvernement canadien. Menzies a été arrêté lundi alors qu’il tentait d’interroger la vice-première ministre Chrystia Freeland à Richmond Hill, en Ontario.
Freeland aurait été en ville avec le Premier ministre canadien Justin Trudeau pour marquer le quatrième anniversaire de l’abattage par l’armée iranienne du vol PS752, un avion de ligne d’Ukrainian International Airlines, tuant 55 citoyens canadiens et 30 résidents permanents en 2020.
Menzies, qui attendait la ministre devant le parking d’un centre commercial de banlieue, a été arrêtée alors qu’elle tentait de l’interroger sur la décision du gouvernement de retirer le Corps des Gardiens de la révolution islamique de la liste des terroristes désignés.
Au cours de sa brève interaction avec Freeland, Menzies, que l’on peut voir avec son microphone dans le parking, est tombé sur un policier qui l’a accusé d’agression. Avant d’arrêter le journaliste, l’officier non identifié a déclaré :
«Police, vous êtes en état d’arrestation pour agression. Vous m’avez poussé, monsieur.
Menzies, qui a nié cette allégation, a répondu :
« Je n’ai touché personne. C’est une fausse accusation d’agression, les amis. Je ne suis pas venu ici pour causer des ennuis. Je suis venu ici pour faire mon travail et maintenant je suis menotté. C’est votre Canada maintenant, les amis. C’est la Gestapo qui prend les ordres de Blackface.
À la suite de l’incident, le clip a été partagé sur les réseaux sociaux, suscitant les réactions de plusieurs personnes qui ont critiqué l’arrestation, notamment des conservateurs. Le chef du parti Pierre Poilievre, qui a écrit :
« Tel est l’état de la liberté de presse au Canada en 2024. »
Plusieurs autres personnes, dont des responsables gouvernementaux, ont participé à l’arrestation.
Canada Journalsit David Menzies a déjà eu des démêlés avec la police
En réponse à l’indignation, un porte-parole de la police régionale de York a déclaré à CBC Menzies avait été libéré après avoir déterminé qu’il ne représentait pas un risque pour la sécurité de le ministre des Finances.
Selon la publication, la ministre Freeland a été la cible de menaces dans le passé et sa sécurité est régulièrement surveillée par la police.
Selon CBC, Menzies a eu des démêlés avec la justice dans le passé, notamment une arrestation en 2021 par l’équipe de protection de Trudeau lors d’un événement à Toronto. Menzies a également été arrêté pour avoir prétendument soulevé des questions homophobes en 2021 avec l’actuelle chef adjointe du Parti conservateur du Canada, Melissa Lantsman, qui est gay.
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