
Buffy contre les vampires , une série télévisée très appréciée, a su se créer une base de fans importante grâce à ses récits surnaturels inventifs qui allaient au-delà des simples vampires et goules. Cependant, un épisode particulier de décembre 1997 se démarque comme un écart significatif par rapport au charme général de la série. Dirigée par Sarah Michelle Gellar, la série a intrigué le public avec son mélange unique d’éléments d’horreur, de rebondissements inattendus et d’arcs narratifs complexes. Pourtant, tous les rebondissements narratifs n’ont pas été intégrés de manière transparente, et certains ont semblé incompatibles avec le ton établi de la série.
Tout au long de sa diffusion, Buffy contre les vampires et son spin-off, Angel , ont collectivement créé un monde complexe rempli d’intrigues entrelacées, de croisements et d’œufs de Pâques astucieux. La série a prospéré lorsqu’elle est revenue à son thème principal, les menaces surnaturelles contre Buffy et ses alliés. Cependant, la franchise a également parfois dévié vers des territoires non conventionnels, défiant habilement les attentes du public. Si bon nombre de ces détournements se sont avérés fructueux, il y a eu des cas où les épisodes semblaient déconnectés de l’essence de la série.
Le portrait de Ted par John Ritter : un revirement qui a raté sa cible
Ted est un être mécaniquement conçu et non surnaturel

Dans l’épisode de la deuxième saison intitulé « Ted », le récit regorge de rebondissements inattendus. Pourtant, l’intrigue va sans doute trop loin dans ses tentatives de choquer. Au début, le personnage de John Ritter, Ted Buchanan, se présente comme un personnage bénin, ce qui crée un contraste astucieux lorsqu’il se révèle tout sauf agréable. Cette diversion astucieuse s’accorde bien avec les rôles typiques de Ritter en tant que personnage sympathique. Par la suite, un tournant extraordinaire se produit lorsque Buffy croit accidentellement avoir tué le nouvel amoureux de sa mère, ce qui conduit à un retour étonnant.
Au fil de l’épisode, les téléspectateurs sont confrontés à une autre révélation surprenante : Ted n’est pas une menace surnaturelle, mais plutôt une réplique robotique créée par le Ted original. Malheureusement, ce rebondissement sature l’intrigue déjà alambiquée, la faisant virer à la parodie plutôt que de rester fidèle à l’histoire originale.
Un Ted humain aurait pu donner plus de profondeur à l’arc du personnage de Buffy
Un tournant plus sombre dans le développement du personnage de Buffy





L’épisode « Ted » se plonge dans une nouvelle source de confusion, amenant les téléspectateurs à croire que Ted n’est qu’un humain ordinaire après une disparition apparente. Ce retournement de situation ajoute une couche de choc, en particulier pour les publics familiers avec les éléments thématiques de la série. Au lieu de combattre un ennemi surnaturel, la jeune Tueuse se débat avec les implications morales de la possibilité de prendre une vie humaine sans défense, une notion qui met l’accent sur son développement interne. Cependant, la révélation ultérieure de la véritable nature de Ted en tant qu’être robotique sape ce moment de complexité morale.
Si Ted était resté humain, la lutte de Buffy contre la culpabilité de lui avoir fait du mal aurait constitué un moment clé de son évolution. À ce stade de la série, Buffy est toujours aux prises avec son identité et ses responsabilités. Son agression injustifiée envers Ted illustrerait ses défauts tout en soulignant son impulsivité juvénile. Le bouleversement émotionnel découlant d’un meurtre involontaire aurait ajouté une dimension plus riche et plus nuancée à son récit.
Le rebondissement de science-fiction dans « Ted » perturbe l’essence horrifique de Buffy
Un départ des thèmes surnaturels de Buffy

Il est à noter que la série conserve malgré tout des traces de ses racines surnaturelles. Les scènes mettant en scène Buffy et Giles (joués par Anthony Head) conservent le ton caractéristique, bien qu’elles soient rares. Parmi les moments marquants, citons une interaction entre Buffy (Gellar) et Angel (David Boreanaz), ainsi que des séquences où Buffy et Giles effectuent leurs patrouilles de vampires de routine. Pourtant, ces moments ne suffisent pas à sauver « Ted » de l’impression d’être quelque peu en décalage avec les principes fondamentaux de la série.
Laisser un commentaire