
Cet article ne constitue pas un conseil en investissement. L’auteur ne divulgue aucune position dans les actions mentionnées ici.
La dynamique du marché de Tesla face aux changements politiques
Tesla est récemment devenu un point de mire des révisions à la hausse des objectifs de cours des actions. Cette hausse est en grande partie attribuée aux liens étroits d’Elon Musk avec la nouvelle administration Trump, qui devrait favoriser les réglementations en faveur des véhicules autonomes. Cependant, les engagements politiques d’Elon Musk pourraient poser des problèmes, d’autant plus que l’administration Trump a toujours eu une vision sceptique des véhicules électriques (VE), ce qui pourrait avoir un impact sur l’activité automobile traditionnelle de Tesla.
L’influence politique d’Elon Musk
Elon Musk devrait prendre la tête du Département de l’efficacité gouvernementale (DOGE) aux côtés de Vivek Ramaswamy dans la nouvelle administration, ce qui constitue une démonstration significative de son influence. Cette décision vise à rationaliser les vastes opérations du gouvernement américain, soulignant ainsi la stature croissante d’Elon Musk en tant que personnalité politique.
Le président de la Chambre n’a pas besoin d’être membre du Congrès. . .
Rien ne perturberait davantage le marais que l’élection d’Elon Musk… Pensez-y… Rien n’est impossible. (Sans parler de la joie de voir l’establishment collectif, alias le « parti unique », perdre son amour éternel…)
– Rand Paul (@RandPaul) 19 décembre 2024
Appels controversés au leadership
Dans ce contexte politique, le récent tweet du sénateur Rand Paul, qui prône l’accession d’Elon Musk au poste de président de la Chambre des représentants des États-Unis, a suscité des débats. Si cette idée a gagné du terrain, des vétérans du secteur, comme l’analyste de Tesla Gary Black, ont exprimé leur scepticisme.
Nous considérons que le tweet d’hier du sénateur du Kentucky Rand Paul suggérant qu’Elon Musk soit nommé président de la Chambre des représentants des États-Unis est une hypothèse vouée à l’échec. Elon est déjà le « premier ami » du président élu Trump, et passer une grande partie de son temps dans un Washington dysfonctionnel serait mal vu par… https://t.co/1EGctuD7qI
— Gary Black (@garyblack00) 20 décembre 2024
Conséquences pour l’activité principale de Tesla
Black prévient qu’un tel rôle politique pourrait distraire Musk et l’obliger à réduire son implication dans Tesla, ce qui aurait un impact sur la stabilité des actions. De plus, l’administration Trump n’a pas montré un soutien fort aux véhicules électriques, ce qui suscite des inquiétudes quant à la position de Tesla sur le marché.
Par exemple, Trump a annoncé son intention de supprimer le crédit d’impôt fédéral de 7 500 dollars pour les véhicules électriques. Bien que certains analystes estiment que cette mesure pourrait heureusement diminuer la concurrence de Tesla, elle entraverait simultanément la capacité de Tesla à lancer son nouveau modèle Q (ou modèle 2) à un prix attractif inférieur à 30 000 dollars.
Les livraisons de l’année prochaine ne seront pas proches de 2 285 000 unités, comme vous l’estimez dans votre tableau. Elles seront bien inférieures.
Le crédit d’impôt de 7 500 $ aux États-Unis sera bientôt annulé. Le modèle Y plus court (alias modèle 2) entrera en production début juillet 2025 et sera vendu à partir de 37 490 $ pour le…
— Troy Teslike (@TroyTeslike) 20 décembre 2024
Projections du modèle futur
L’analyste Troy Teslike, reconnu pour ses prévisions de livraison précises, prévoit que le nouveau modèle Q sera vendu au détail à partir de 37 490 $ avec des livraisons annuelles estimées à environ 1,8 million d’unités pour 2025.
Les ventes de TSLA ont chuté de 40 % sur un an en Europe et le modèle Y n’est plus la voiture la plus vendue en Europe (dépassée par Dacia) pic.twitter.com/xzRSNj01Bn
— SixSigmaCapital (@SixSigmaCapital) 19 décembre 2024
Les défis du marché mondial
Tesla est confronté à des défis croissants, non seulement en raison d’un climat politique hostile à Washington, mais aussi d’une concurrence accrue sur le marché européen, où ses ventes ont chuté de 40 % sur un an, et en Chine, confronté à des offres concurrentes qui menacent sa domination.
Les entreprises sont prêtes à payer Tesla pour fournir à leurs employés un moyen de transport pour se rendre au travail. À 0,50 $/mile contre 3,00 $/mile pour Uber, un trajet aller-retour de 20 miles coûterait 10 $ par jour contre 60 $.
L’employeur est gagnant car ses employés sont plus susceptibles de venir au travail et plus productifs…
— Xander Johnson (@XanderBJohnson) 16 décembre 2024
Focus stratégique sur l’autonomie
Malgré ces obstacles, Elon Musk reste concentré sur l’avenir de Tesla dans le domaine de la technologie de conduite autonome, parallèlement au développement du très attendu robot humanoïde Optimus. Les mises à jour récentes indiquent que la version 13.2 de la technologie Full Self-Driving (FSD) de Tesla progresse bien, se rapprochant des normes de performance établies par des concurrents comme Waymo.
*TESLA EN NÉGOCIATION AVEC LA VILLE D’AUSTIN POUR DÉPLOYER DES FLOTTES SANS CONDUCTEUR – BLOOMBERG
Les enregistrements de courrier électronique montrent que les employés de Tesla ont été en contact avec le groupe de travail sur les véhicules autonomes de la ville d’Austin dès le mois de mai de cette année, établissant des directives de sécurité pour un… pic.twitter.com/yydh0kTmNL
— Stock Talk (@stocktalkweekly) 19 décembre 2024
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