« Abigail Breslin défend Blake Lively : « Les hommes devraient écouter davantage » »

« Abigail Breslin défend Blake Lively : « Les hommes devraient écouter davantage » »

Soutien à Blake Lively : le commentaire puissant d’Abigail Breslin

Le récent procès pour harcèlement sexuel intenté par Blake Lively contre son partenaire à l’écran Justin Baldoni a suscité une attention et un soutien considérables de la part de divers défenseurs, dont l’actrice Abigail Breslin. Dans un essai convaincant, Breslin expose ses points de vue et ses expériences qui résonnent profondément dans le débat en cours sur les droits des femmes et la lutte contre le harcèlement.

Essai d’Abigail Breslin : une voix pour les survivants

Dans son post sur Tumblr , qu’elle a également partagé sur Instagram sous le titre « femmes = boucs émissaires », Breslin, ardente défenseuse de la lutte contre les agressions sexuelles, exprime sa consternation face au traitement réservé aux femmes comme boucs émissaires dans la société. S’appuyant sur sa propre expérience de survivante, elle souligne la prévalence de la masculinité toxique à laquelle de nombreuses femmes, y compris elle-même, ont été confrontées tout au long de leur vie.

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Une publication partagée par Abigail Breslin-Kunyansky/SOPHOMORE (@abbienormal9)

Les conséquences de #MeToo : une réalité frustrante

Breslin revient sur l’impact initial du mouvement #MeToo en 2017, qui a fait naître l’espoir chez de nombreuses survivantes qui réclamaient justice. Cependant, elle note que cet élan s’est depuis estompé, laissant place à une « nouvelle vague d’injustice ». En racontant son histoire de harcèlement, Breslin se souvient d’une époque où sa plainte contre un collègue masculin a été rejetée, ce qui l’a laissée étiquetée comme « hystérique » et ostracisée pour ses allégations. Elle a expliqué que de telles réactions ne font que renforcer le cycle toxique de la culpabilisation des victimes qui imprègne les réponses sociétales au harcèlement.

Attirer l’attention sur des normes injustes

Plus précisément, les expériences récentes de Breslin peuvent être liées à une plainte déposée contre elle par le producteur du film « Classified ». Dans cette affaire, elle a accusé Aaron Eckhart de comportement agressif et non professionnel, ce qui l’a amenée à refuser de travailler avec lui sans supervision. Les affirmations du producteur selon lesquelles les allégations de Breslin étaient « imaginaires » témoignent d’une tendance plus large à ne pas croire aux expériences des femmes sur le lieu de travail.

Un appel au changement

Breslin remet en question les normes sociales qui permettent de rejeter rapidement les accusations des femmes tout en accordant aux hommes la présomption d’innocence. Elle souligne que les femmes portent souvent une charge de preuve excessive, ce qui crée des obstacles à la dénonciation du harcèlement et des agressions. « Si nous ne sommes pas considérées comme la victime parfaite, on ne nous croit pas », affirme-t-elle, appelant à un changement fondamental dans la façon dont la société perçoit et traite les allégations d’actes répréhensibles.

Mettre fin au cycle du silence

En conclusion de son essai, Breslin pose des questions poignantes sur la perception sociétale des femmes, soulignant qu’elles sont souvent considérées comme des êtres inférieurs ou des vecteurs de frustration masculine. Elle exhorte les hommes à écouter davantage et à changer de discours, en laissant aux femmes l’espace nécessaire pour partager leurs expériences sans crainte de représailles ou de doute.

À une époque où les histoires de violences faites aux femmes ne cessent de surgir, il est essentiel de favoriser un environnement dans lequel les survivantes sont prises en compte et soutenues. Comme le souligne à juste titre Breslin, le temps est venu pour la société de faire porter la charge de la preuve sur ceux qui commettent des actes de harcèlement et d’agression, plutôt que sur ceux qui dénoncent courageusement ces actes.

Pour une compréhension approfondie de ces questions urgentes, vous pouvez lire l’essai complet de Breslin ici .

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