Dans le cadre des débats actuels sur la concurrence dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA), Jensen Huang, PDG de NVIDIA, a exprimé son inquiétude face à l’accélération de la rivalité entre les États-Unis et la Chine. Il a récemment affirmé que les États-Unis ne devancent la Chine que de « nanosecondes » dans cette course technologique cruciale.
Défis rencontrés par les puces d’IA Blackwell de NVIDIA
La situation délicate dans laquelle se trouve NVIDIA sur le marché chinois est devenue un sujet de discorde majeur pour Jensen Huang. Malgré les efforts de l’entreprise, elle se trouve dans une impasse, peinant à surmonter les obstacles réglementaires qui entravent le lancement de ses puces Blackwell en Chine. Selon certaines sources, les perspectives pour ces puces de pointe sont de plus en plus sombres, contraignant NVIDIA à envisager le retour de son ancienne architecture Hopper, ce qui pourrait compromettre sa compétitivité dans la région.
Déclaration de Jensen Huang, PDG de NVIDIA.pic.twitter.com/Exwx54OYJV
— Salle de presse NVIDIA (@nvidianewsroom) 5 novembre 2025
Dans une récente déclaration, Huang a affirmé que l’écart technologique entre les États-Unis et la Chine s’était considérablement réduit, passant de « années » à « secondes ».Cette évolution fulgurante souligne les progrès rapides réalisés par les entreprises chinoises, qui cherchent de plus en plus à développer leurs propres solutions d’IA, en s’éloignant souvent des technologies occidentales. Notamment, des organisations comme Huawei innovent rapidement et créent des technologies qui rivalisent avec celles de NVIDIA, notamment son architecture Vera Rubin.

La relation de NVIDIA avec la Chine représente un défi complexe, d’autant plus que les responsables américains expriment des réticences quant à l’adoption des technologies d’IA américaines par les entreprises chinoises.À l’inverse, Huang a souligné la « nécessité absolue » pour la technologie américaine de s’implanter en Chine, suggérant que cela est essentiel au maintien de la compétitivité américaine dans le secteur mondial de l’IA. Cette affirmation intervient dans un contexte politique tendu, marqué notamment par la récente annonce du président Trump selon laquelle les puces Blackwell ne seront pas mises à la disposition de la Chine.
Face à cette situation, NVIDIA se trouve à un tournant décisif. Son avenir dépend de l’obtention des autorisations nécessaires à la distribution de ses puces Blackwell en Chine. Cependant, compte tenu du contexte géopolitique actuel, l’accueil réservé aux produits d’IA de NVIDIA par Pékin demeure incertain et potentiellement hostile.
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